Créer l’écosystème énergétique du 21ème siècle, telle est la mission d’une des vice-présidentes de la multinationale américaine Cisco, Laura Ipsen. Pour résoudre cet ardu puzzle du meilleur réseau de distribution d’électricité (smart grid) possible, elle dispose de moyens quasi-illimités.
Laura Ipsen, la solution au casse-tête des smart grid? (Cisco)
Faire de Cisco un acteur majeur de l'écosystème énergétique américain, c'est la mission de Laura Ipsen, Vice-Présidente de la multinationale américaine. Pour y arriver elle dispose de moyens quasi-illimités pour développer la technologie des réseaux d'électricité intelligents (smart grid).
Pour se donner les moyens de la réussite, Laura Ipsen s'entoure de partenaires solides comme Itron, une société à la pointe de la technologie qui développe des produits et systèmes de comptage innovants. Dans la foulée, elle a également négocié le rachat d’Arch Rock, spécialiste du sans-fil et de la sécurisation de réseau. Mais le projet reste faramineux :
Il s’agit de mettre en place des dispositifs intelligents – des milliards et des milliards de capteurs partout – en chaque point du réseau électrique, de la production jusqu'à la distribution en passant par toutes les infrastructures.
L'utilisation de ces technologies informatiques permet une optimisation des réseaux électriques et une meilleure mise en relation des producteurs avec les consommateurs d'électricité. Cela devrait engendrer des économies d'énergie, une meilleure sécurisation du réseau et une réduction des coûts.
Techno-optimiste
Après 14 années en charge des relations publiques et des affaires gouvernementales chez Cisco, et forte de son expérience chez Hitachi Data Systems, Acer Corporation ou encore PwC, Laura Ipsen connait parfaitement les ficelles du métier. Ce qui motive cette femme de 47 ans n’est pas tant le défi colossal auquel elle s'attèle mais la possibilité d'augmenter l’efficacité énergétique des États-Unis en développant les smart grids.
Et Cisco, firme qu'elle a rejointe en 1995, veut sa part du gâteau de ce marché estimé à 100 milliards de dollars :
Si nous nous y prenons bien dans la construction de ces réseaux électriques intelligents, cela nous permettrait de stocker et de transmettre de l’énergie sans perte. Ma devise est : "Zéro électron laissé derrière soi."
Laura Ipsen est d'autant plus crédible qu'elle est également co-présidente de l'entité EcoBoard chez Cisco qui définit et conduit la stratégie environnementale de l'entreprise. Sa technologie, elle y croit !
Je suis une très grande techno-optimiste. Je crois que notre technologie va faire en sorte de donner beaucoup plus à l’environnement que de lui prendre.
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