Selon la base de données de l'AAA qui fournit les chiffres officiels au CCFA (Comité des constructeurs français d'automobiles), il s'est immatriculé en France à peine 3.514 voitures et utilitaires mus par l'électricité sur les quatre premiers mois de l'année, reporte La Tribune. Les deux-tiers des immatriculations sont constituées de voitures particulières. Le tout pèse moins de 0,5% du marché français des véhicules particuliers et utilitaires.
Le modèle phare du marché de l'électrique, la Renault Zoé, détient toujours la première place. Mais les volumes de la citadine produite à Flins, en région parisienne, qui devait créer la vraie rupture technologique et être fabriquée en grande série selon le PDG Carlos Ghosn, s'effondrent. Il s'en est immatriculé tout juste 965 sur le quadrimestre 2014 (contre 2.347 sur la même période de 2013).
La Zoé devance l'utilitaire Renault Kangoo (692 immatriculations, contre 1.487 un an auparavant), la Nissan Leaf (543, contre 318 précédemment), laquelle progresse donc, tout comme la Bolloré Bluecar (344, contre 209). Il s'est aussi immatriculé 147 Smart, 80 Volkswagen Up sur le quadrimestre, 76 Tesla, 72 Peugeot Ion, 33 fourgonnettes Citroën Berlingo et même 38 Renault Zoé aménagées en véhicule utilitaire. Le marché hexagonal a aussi vu l'immatriculation de 20 fourgons Mercedes Vito sur quatre mois et de... 2 berlines Renault Fluence électriques