Une étude australienne a suivi des familles via les réseaux sociaux à Brisbane pour comprendre les habitudes sportives et sociales dans deux banlieues aux profils socio-économiques très différents.
Utiliser les réseaux sociaux pour la promotion des programmes de santé
Une étude australienne a suivi des familles via les réseaux sociaux à Brisbane pour comprendre les habitudes sportives et sociales dans deux banlieues aux profils socio-économiques très différents.
Pendant deux semaines, 100 mères de famille de la banlieue de Bardon (plutôt favorisée) et d’Inala (milieu plus modeste) ont enregistré leurs allées et venues sur Facebook, Twitter et Foursquare, pour le compte du Département de Santé de l’Institut de Technologie du Queensland.
Les résultats montrent un écart significatif en ce qui concerne la pratique d’activités physiques, dans lesquelles les familles des milieux plus avantagés s’impliquent davantage, malgré un emploi du temps similaire au quotidien.
Des recherches précédentes avaient déjà indiqué cette tendance mais sans vraiment expliquer pourquoi. En utilisant les réseaux sociaux, un début d’explication apparaît : plus de destinations attrayantes à une distance raisonnable à vélo dans les banlieues favorisées, et une plus forte tendance à rester le plus près possible de la maison dans les quartiers plus modestes.
Carte vivante
Les réseaux sociaux permettent aussi une meilleure objectivité de la localisation des personnes suivies. Jusqu’à présent, on comptait seulement sur une perception individuelle des lieux dits "proches", subjective. Alors que Facebook ou Foursquare repèrent eux-mêmes la localisation des participants.
Ces informations seront utiles au conseil municipal de Brisbane dans la planification urbaine et les programmes de santé. Car elles fournissent une carte vivante des lieux préférés, des structures réellement utilisées et des zones à développer. Idéal pour créer des programmes de santé auxquels tous peuvent vraiment participer !