Après le Kenya, la Somalie et l’Ethiopie, la Mauritanie est à son tour touchée par une sécheresse dévastatrice.
Une sécheresse majeure
Après le Kenya, la Somalie et l'Éthiopie, la Mauritanie est à son tour touchée par une sécheresse dévastatrice.
Des conséquences majeures
Faisant face à une grave sécheresse, la Mauritanie est au bord d'une crise humanitaire. Le Programme alimentaire mondial (PAM) indique :
le pays a besoin d’une distribution gratuite de denrées de base pour la population et d’aliments pour le bétail afin de faire face aux besoins immédiats.
Une aide d'autant plus urgente que, comme lors de la dramatique sécheresse de 2002,
environ 90% des stations pluviométriques affichent de profonds déficits et les barrages ne sont même pas à moitié remplis.
En septembre 2011, 700 000 Mauritaniens vivaient dans l'insécurité alimentaire. Selon les estimations du PAM, ce chiffre pourrait atteindre 900 000, soit le quart de la population, en janvier. Les populations pauvres sont les premières victimes de cet accident climatique.
Le bétail est touché
Les autorités mauritaniennes et des organisations humanitaires ont effectué les premières reconnaissances sur le terrain, afin de se rendre compte de la situation. L'ampleur de la sécheresse est alarmante. Des ressources extérieures seront requises si la sécheresse continue. Les inspecteurs ont constaté que seuls 30 à 40% des surfaces cultivables sont effectivement cultivées. La production céréalière a chuté de moitié.
La diminution du pâturage va affecter sensiblement l’élevage du bétail, principale source de revenus pour la majorité de la population rurale. Les éleveurs anticipent et bradent déjà leurs bêtes dans certaines régions. Une lourde perte économique qui va encore aggraver la situation alimentaire des petits éleveurs.
Pour faire face, le gouvernement mauritanien a lancé le plan d’urgence « Espoir 2012 ». D’un montant de 157 millions de dollars américains, il doit être mis en œuvre courant janvier 2012.