Plusieurs militants du collectif Alter G7 Metz s’indignent et agissent face à ce qu’ils nomment une inaction volontaire des gouvernements
Lord du G7 Environnement qui se déroule à Metz jusqu'à ce lundi, environ 50 membres du collectif Alter G7 Metz a joué ce dimanche une scène de catastrophe naturelle afin de mettre en lumière le jeu des grandes puissances du monde face à l’urgence climatique.
Camille, membre du collectif se révolte face au fait qu’ils soient d’accord pour surtout ne rien changer pour pouvoir faire perdurer des profits et faire en sorte que les pays soient en concurrence fiscale afin que le système capitaliste soit bien protégé.
Une mise en scène surréaliste pour une triste réalité
On peut voir à côté de Camille, près de la gare, à proximité d’un barrage policier et à quelques centaines de mètres du Centre des congrès où a lieu le sommet, plusieurs hommes et femmes ainsi que des membres du collectif déguisés en animaux. Ils sont allongés à terre tandis que des exterminateurs vêtus d’une combinaison blanche, laissent un peu partout des déchets plastiques et électroménagers, puis y ajoutent du charbon et des boues rouges qu’ils déversent sur le sol.
Des hommes et des femmes en costume ou manteau noir, représentant grâce à des masques, les dirigeants du G7, qui les observent tout en cognant, hilares, leurs coupes en plastique, contenant de faux billets de banque.
Dénoncer en faveur de la planète
Selon un militant, les multinationales sont de mèches avec les grands du G7 afin de faire un maximum de bénéfices. Camille explique que c’est une scène de catastrophe naturelle afin de dénoncer la mascarade du G7Environnement. Elle estime que cela fait quarante ans que les politiques disent la même chose et qu’il est temps que cela change.