Une nouvelle formule de transport en commun à la demande va être testée dans treize communes de l’Eurométropole.
L’Eurométropole de Strasbourg qui va étendre et développer le transport en commun à la demande (TAD), sur une zone ouest et sud ouest de Strasbourg. Un service qui fonctionne grâce à un algorithme développé par la start up Padam Mobility et qui semblerait déjà bien fonctionner dans d’autres villes de France tel qu’Orléans.
Le but est de s’adapter à la demande afin d’appuyer le maillage des transports en commun dans la première et deuxième couronne de Strasbourg. Un maillage qui n’est pas toujours en accord avec ce qu’attendent les usagers, notamment pour des trajets de périphérie à périphérie. Mais il n’est pas possible de demander au chauffeur de stopper devant votre porte, les arrêts se font seulement aux arrêts de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) et de Fluo Grand Est, dans toute la zone concernée. L’autre point positif c’est que ce service est accessible avec un simple titre de transport de la CTS, il n’est donc pas nécessaire de payer plus cher.
Une phase test ralliant 80 arrêts
Une expérience test sera mise en place le 14 novembre prochain, un minivan électrique pouvant accueillir six personnes, offrira la possibilité d’effectuer des trajets sur demande reliant plus de 80 arrêts de la CTS et de Fluo Grand Est. Tous ceux d’une zone recouvrant 13 communes.
Robert Herrmann, président de l’Eurométropole indique que ce dispositif n’a pas vocation à remplacer des lignes existantes, il est cependant complémentaire. Il souligne que les véhicules s’adapteront au fur et à mesure de l’expérimentation, et analysés. Si une forte demande sur un même trajet est constaté, et que les petites navettes électriques ne peuvent pas y répondre, il sera possible qu’il y ait des aménagements sur une ligne classique, des horaires en fonction des besoins.
La durée du parcours des six navettes mises en place est susceptible de changer, le conducteur réalisant son itinéraire selon les réservations enregistrées mais l’horaire d’arrivée est cependant garanti et annoncé fermement 15 minutes avant le départ.
Si l’expérimentation fonctionne de manière positive, le système devrait s’étendre à l’ensemble des 33 communes de l’Eurométropole d’ici 2021.