Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé, 23 % des personnes mortes en 2012 auraient été victimes de la dégradation de l’environnement.
Des chiffres qui rappellent l’urgence de la lutte pour la protection de l’environnement, et l’urgence de revoir nos modes de vie. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé publié mardi dernier, 23 % des personnes décédées dans le monde en 2012 auraient été victimes, directement ou indirectement, de la dégradation de l’environnement.
Soit près d’un mort sur quatre, au total 12,6 millions de personnes. Des individus décédés du fait de la pollution de l’air, de l’eau, des sols, ou bien à cause d’une exposition à des produits chimiques, voire directement à cause du réchauffement climatique, ou des rayons UV, explique l’OMS dans ce rapport qui fait froid dans le dos.
L’Organisation mondiale de la Santé préconise des recettes simples sur le papier, mais, on l’a vu, difficiles à faire appliquer à tous les Etats : la réduction de nos émissions de carbone, le développement des transports propres, et collectifs, l’amélioration de notre réseau sanitaire et bien entendu le changement de nos modes de consommation.
Toujours selon l’OMS, une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver chaque année près de 1,7 million d’enfants en bas âge, et 4,9 millions de personnes âgées. A noter que c’est l’Asie du Sud-Est qui détient le record de personnes décédées du fait de la dégradation de l’environnement, suivie par la région Pacifique, et l’Afrique.