Les nappes phréatiques touchées par ce phénomène se trouvent en Alsace, en Vendée, dans le Roussillon et dans la vallée du Rhône.
Une situation inhabituelle et alarmante pour la saison. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), a révélé ce mercredi qu’au 1er novembre, plus de la moitié des nappes phréatiques de l’Hexagone était à « un niveau modérément bas à très bas ».
Selon un communiqué, un tiers environ des nappes (28 %) fait état d’un niveau modérément haut à très haut et « le cinquième restant (21 %) se trouve dans la moyenne. Le BRGM indique que cette situation n’est pas très normale pour cette période d’automne pour laquelle on observe généralement une première incidence de la recharge hivernale.
Un automne beaucoup trop sec
Les nappes phréatiques ayant des niveaux bas se situent dans la plaine d’Alsace, le sud de la Vendée, la plaine du Roussillon ou encore la vallée du Rhône en amont et en aval de Lyon , selon le communiqué. Le BRGM souligne que la tendance à la baisse des niveaux est encore très généralisée.
Cette situation est plus qu’inhabituelle pour cette période d’automne puisque septembre et octobre correspondent aux premiers mois de recharge attendue, ce qui n’est pas le cas du tout cette année. En effet, on a pu observer un excès d’eau au printemps. Cependant la pluviométrie a été insuffisante durant tout l’été et une grande partie de l’automne dans l’Hexagone, puisque jusqu’à la Toussaint il a fait un temps très sec. Ce déficit hydrique joint aux températures hors normes a aggravé la sécheresse des sols en surface, et a empêché les nappes souterraines de se remplir normalement.