Un conseiller municipal de la ville de Christchurch a proposé d’augmenter les impôts locaux afin de financer un gardien des abeilles… En effet, en Nouvelle-Zélande comme partout dans le monde, la disparition des abeilles met en danger notre mode de vie…
Un gardien municipal des abeilles
Un conseiller municipal de la ville de Christchurch a proposé d’augmenter les impôts locaux afin de financer un gardien des abeilles… En effet, en Nouvelle-Zélande comme partout dans le monde, la disparition des abeilles met en danger notre mode de vie…
Longue vie aux abeilles !
Qui voudrait être une abeille ? Ce serait une vie de dur labeur dans une collectivité qui se fiche de votre individualité, à moins que vous ne soyez la femelle dirigeante.
Si nous ne voulons peut-être pas être des abeilles, nous ne pouvons sans aucun doute vivre sans elles. Sans elles, il n’y aurait plus de fruits et de légumes sur les étals des marchés ou dans les supermarchés. Au total, un tiers des produits que nous achetons disparaitraient si elles n’étaient plus là. En Chine, les abeilles sont devenues si peu nombreuses dans certaines régions que les pomiculteurs doivent polliniser à la main avec des pinceaux. Une méthode onéreuse, et ennuyeuse.
En Nouvelle-Zélande les abeilles se font de plus en plus rares, comme partout dans le monde. Notre dernier hiver, si humide, a tué un tiers des abeilles en Grande-Bretagne et la moitié aux États-Unis. Avec le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, qui reste un phénomène inexpliqué, le futur des abeilles ne semble pas rose.
Le conseiller municipal de Christchurch, Aaron Keown, a donc proposé que chaque contribuable paie 35 centimes afin d’employer un gardien municipal des abeilles – nom à la douce sonorité médiévale. Le total reviendrait à 50 000 dollars par an, mais notre apiculteur n’est pas un apiculteur ordinaire.
Des jardins transformés en ruches
En fait, les résidents de la ville seront encouragés à transformer leur jardin en ruche. Le gardien municipal des abeilles surveillera la santé des abeilles de la ville, fera en sorte qu’elles soient soignées afin d’éviter la propagation de maladies, et promeuvra sa connaissance sur les abeilles à travers le projet éducationnel « Sage Abeille ».
Si on considère le prix du miel, 35 centimes serait un investissement on ne peut plus intelligent. Et les abeilles ne prennent jamais de jour de congé… A ceux qui s’inquiètent pour leur sécurité, l’apiculteur David Spice qui travaille avec Keown répond : « Elles sont généralement très calmes sauf si vous les cherchez ! »