L’eau serait la solution simple pour développer un carburant propre ? C’est la formule apparemment gagnante qu’un laboratoire néo-zélandais cherche à mettre sur le marché.
Un bon espoir pour le diésel vert
L’eau serait la solution simple pour développer un carburant propre ? C’est la formule apparemment gagnante qu’un laboratoire néo-zélandais cherche à mettre sur le marché.
Les fumées noires des véhicules roulant au diésel ne pourraient être plus qu’un mauvais souvenir si les espoirs du groupe Veranis Corporation se concrétisent. Une équipe de 5 chercheurs a concoté une nouvelle formule qui mélange quelques gouttes d’eau au diésel pour le rendre plus écologique. Le diésel vert existe déjà en Europe et en Amérique du Nord mais pas en Nouvelle-Zélande.
Les tests prouvent que la nouvelle formule réduit les émissions polluantes de 30 à 50%, un net encouragement dans la voie des carburants propres.
En 2007, des recherches avaient révélé que 400 personnes meurent chaque année de causes directes ou indirectes de la pollution de l’air. Le groupe Veranis est donc en négociation avec les compagnies de bus, trains et ferry dans tout le pays pour créer un effort collectif vers l’amélioration de la santé des communautés. La formule de Veranis présente en outre l’avantage non négligeable d’être compatible avec tout type de moteur.
Le groupe a profité du salon d’innovations technologiques de l’Institut de Technologie de Wellington pour faire la démonstration du nouveau diésel. Le principe est celui de gouttes d’eau kamikazes qui viennent exploser parmi les gouttes de diésel quand la température augmente. Ainsi, le diésel se mélange mieux à l’air, sans développer autant de particules nocives.
Les deux objectifs sont maintenant de rendre la formule plus stable et moins couteuse, pour en faire un carburant à 5 cents par litre.