Ananas, mangues, avocats bananes et tant d’autres fruit magnifiques et juteux poussent en quantité et ce sans l’aide de la chimie mais grâce à des hommes travaillant main dans la main avec la nature.
Il est possible de cultiver la terre en osmose avec la nature, sans la violenter, ni l’abîmer. La ferme permacole de Tipapa à Tahiti en est l’exemple même. 300 m2 d’exploitation permettant de récolter 2 tonnes de fruits et légumes par an. Un véritable succès qui au delà de la performance témoigne qu’une véritable harmonie entre l’homme et la nature peut provoquer de grandes et belles choses.
Naomi Parau, originaire des îles australes rêvait de faire renaître les souvenirs de son enfance. Elle explique à Tahiti Infos que dans son jardin de petite fille, elle y trouvait du miel, des fruits et des légumes et qu’elle souhaitait la même chose pour sa petite famille. C’est ainsi qu’elle s’est formée à la permaculture. Elle a arrêté d’arracher les mauvaises herbes se rendant compte qu’elles ne causaient aucun tort à l’exploitation mais qu’en plus elles étaient comestibles et avaient des vertus thérapeutiques.
Jonathan Cunéo, agriculteur microbiologiste travaillant à la ferme tahitienne explique le choix de la permaculture par son efficacité, sa rentabilité mais surtout pour le respect et l’enrichissement ininterrompu de la vie des sols que cela engendre. Selon lui il n’est pas nécessaire de ramener quoique ce soit de l’extérieur, la confiance en la nature est le plus grand outil qui existe selon lui.
Un choix fructueux
Ce choix audacieux a très vite été rentable puisqu’en 2015, la première récolte représentait déjà 900 kg sur la balance et, depuis 2016, la ferme Tipapa est passée à deux tonnes. On y trouve des courges, du manioc, des bananes, des papayes, des figues, du corossol, des noix… En fait, tout ce qui pousse aisément et ne rend pas nos paysans en herbe esclaves de leurs terres.
De tels chiffres sont dus aux synergies. En effet Jonathan Cuneo explique que la permaculture c’est l’instauration d’une harmonie entre la nature, l’homme et la technologie.
Pour eux nul besoin de supermarché c’est dans leur jardin qu’ils font leurs coursent, ils vendent ensuite tout ce qu’ils ne consomment pas, sur des marchés. Leur exploitation leur permet de non seulement de vivre mais aussi d’avoir une excellente qualité de vie.