C’est ce que soutient le directeur général de l’ONG Action pour le Développement Rural de l’Angola, Belarmino Jelembi. S’exprimant au sujet de la Conférence Mondiale “Rio+20”, il a ajouté qu’il y a déjà des initiatives en cours dans le pays, comme le crédit agricole de campagne, mais que cela reste insuffisant.
Le succès de l’économie verte passe par un investissement sur les petits producteurs
"Le succès de l’économie verte passe par un investissement sur les petits producteurs", c’est ce que soutient le directeur général de l’ONG Action pour le Développement Rural de l’Angola, Belarmino Jelembi. S’exprimant au sujet de la Conférence Mondiale “Rio+20”, il a ajouté qu’il y a déjà des initiatives en cours dans le pays, comme le crédit agricole de campagne, mais que cela reste insuffisant.
Une économie verte adaptée à la situation de l'Angola
Pour le directeur l’ONG, de tous les thèmes abordés au Rio+20, celui sur l’économie verte est le plus adapté à la situation de l’Angola.
L’économie verte signifie utiliser les ressources naturelles de façon durable, de façon à ce que les générations futures ne soient pas pénalisées. Elle suppose une utilisation avec un modèle concret, adapté à la réalité de chaque pays
Mais il reconnaît que “on ne peut pas parler d’utilisation durable des ressources de la même manière en Angola et en Allemagne, où le niveau de vie est différent”. L’Angola est en effet dans une phase de reconstruction qui a un impact sur l’utilisation des ressources.
Des problèmes qui entravent la reconstruction du pays
Pour Belarmino Jelembi, on ne peut pas occulter la question de la pauvreté, et l’économie verte ne peut donc pas être un concept abstrait. Tout comme le chômage et la distribution inégale des ressources, il ne doit pas entraver l’exécution du projet général de reconstruction du pays.
L’autre sujet pointé du doigt par Belarmino Jelembi est celui de l’ "utilisation de la terre " et du modèle d’agriculture pratiqué dans certaines régions qui comportent des risques pour l’écosystème. Le pays ne peut se permettre d’ignorer les petits producteurs et l’agriculture familiale dans son projet de reconstruction.