L'association du « Prix du roman d’écologie », qui réunit des écrivains, professeurs, ingénieurs ou encore des directeurs et directrices de fondations, annonce la création d'un prix du roman d'écologie, qui se donne le rôle de «défricheur».
Le prix saluera une littérature où le discours écologique est présent, avec des thèmes tels que les relations entre homme et nature, homme et animal, les relations Nord-Sud. Six livres ont été sélectionnés, en attendant le lauréat qui sera récompensé en avril prochain.
Fondé par l’association du « Prix du roman d’écologie », le prix a pour objectif de mettre en valeur un roman francophone paru en 2017 de grande qualité littéraire où les questions écologiques se font entendre.
Le jury se compose de plusieurs écrivains de renom, comme Alexis Jenni qui a eu le prix Goncourt 2011, et Alice Ferney en est la Présidente. Autour de ces auteurs, on retrouve également quelques libraires ainsi que des étudiants du Master de création littéraire et de l’École nationale du paysage, représentant ainsi l’aspect transgénérationnel du prix.
Les romans six sélectionnés pour la première édition du Prix du Roman d’Écologie sont Sauf riverains d'Emmanuelle Pagano, aux Éditions P.O.L, Ostwald de Thomas Flahaut, aux Éditions L’Olivier, La Fonte des glaces de Joël Baqué, aux Éditions P.O.L, Sirius de Stéphane Servant, aux Éditions Rouergue, l'Invention des corps de Pierre Ducrozet, aux Éditions Actes Sud et Les Liens du sang d'Errol Henrot, aux Éditions Le Dilettante
Lucile Schmid, cofondatrice du Prix du Roman d’Écologie explique qu'il existe un foisonnement de roman dans lesquels la question écologique est centrale, mais qui ne sont récompensés par aucun prix littéraire. Selon elle, il n'est pas question de créer un énième prix mais de créer un prix défricheur, qui permettra de découvrir les mondes de l’écologie et d'encourager un élan créateur.