Une cartographie qui dévoile le potentiel solaire des toits a été conçue par la société In Sun We Trust.
1.700, c’est le nombre d’heures où le soleil brille sur la métropole rennaise. C’est mieux que Paris, mais beaucoup moins qu’Ajaccio (2.700 heures). Cette énergie, la ville désirerait bien la capter pour en faire de l’électricité. Pour faire en sorte que les particuliers et les entreprises investissent dans le photovoltaïque, la collectivité vient de mettre en place un partenariat avec la société In sun we trust qui a cartographié la quasi-totalité des toits de tous les bâtiments du territoire.
La carte dessinée à partir des données météo et de l’orientation des bâtiments dévoile le potentiel solaire de chaque toiture. L’objectif d’Olivier Dehaese, vice-président de Rennes Métropole chargé de l’énergie est de convaincre les habitants d’investir.
La carte détaille très clairement que les maisons les mieux exposées pourraient rapporter jusqu’à 3.000 euros à leurs occupants avec une couverture en panneaux photovoltaïques, et que chacun des hangars de PSA a un potentiel considérable mais pas encore exploité. Le vice président de la ville souhaite voir proliférer les énergies renouvelables et pour ce qui est du solaire, il s’agit selon lui de leur meilleur atout.
La quasi-totalité des bâtiments est exploitable
Créée en 2015, la société In Sun We Trust a élaboré ce cadastre solaire pour redorer le blason du photovoltaïque. C’est en tout cas ce que précise son responsable de développement Antoine Ebel. Il souligne que les arnaques et les changements de prix de rachat ont bien atteint la filière et malheureusement, la France a pris un gros retard.
Dans la capitale bretonne, neuf bâtiments sur dix pourraient être utilisés pour développer les panneaux solaires ce qui représente une puissance potentielle de 2.000 gigawatts heure par an. Alors certes, il n’y fait pas toujours chaud mais l’important, c’est l’ensoleillement, pas la chaleur. Le climat rennais étant dans la moyenne française, cela est déjà bien suffisant.