Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a présenté le mercredi 15 septembre dernier son ‘rapport 2009 sur les objectifs du millénaire au Bangladesh’. La presse locale …
Réduction de la pauvreté : des progrès, mais peut mieux faire…
Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a présenté le mercredi 15 septembre dernier son 'rapport 2009 sur les objectifs du millénaire au Bangladesh'. La presse locale relate l’événement tenu pour l’occasion à Dhaka. Les politiques présents lors de la cérémonie se félicitent des progrès accomplis. Cependant, ils accusent les pays développés de n’avoir pas tenu leurs engagements, freinant ainsi la réduction de la pauvreté dans le pays.
Selon le rapport, la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté est passée de 40% en 2005 à 38,7% l’année dernière. Mais il signale aussi que le rythme de la réduction a été ralenti par une inégalité sociale toujours plus criante.
De nombreux dignitaires étaient présents à la cérémonie de présentation du rapport qui s’est tenue dans la capitale. Parmi eux, le ministre des finances AMA Muhith, le ministre du plan AK Khondakar, le ministre des affaires étrangères Dipu Moni, le conseiller économique auprès du premier ministre Mashiur Rahman, …
Les responsables politiques se sont accordés pour dire que les progrès auraient été meilleurs si les pays développés avaient rempli leurs promesses. Selon Mashiur Rahman, les pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) ont promis par le passé de donner des aides représentant 0,07% de leur PIB aux pays sous-développés pour éradiquer la faim. La plupart n’auraient pas tenu leurs promesses.
Selon une étude conjointe du gouvernement et de l’ONU, le Bangladesh aurait besoin d’un investissement de 114,97 milliards de dollars de 2009 à 2015 pour atteindre les objectifs du millénaire. Si Rahman a raison, les pays développés vont devoir passer à la caisse.
On ne pouvait pas attendre des représentants d’un des gouvernements les plus corrompus de la planète, des excuses sur leur mauvaise gestion du pays. Pourtant, cette gestion désastreuse a sans doute aussi contribué à mettre des freins aux progrès dans la réduction de la pauvreté…