C’est l’idée mise en pratique par quatre étudiants d’une des plus prestigieuses universités indonésiennes. L’objectif : résoudre les pires sécheresses dans certaines campagnes, qui privent les habitants de la plus élémentaire des conditions sanitaires.
Récupérer l’eau de la brume pour lutter contre la sécheresse ?
C’est l’idée mise en pratique par quatre étudiants d’une des plus prestigieuses universités indonésiennes. L’objectif : résoudre les pires sécheresses dans certaines campagnes, qui privent les habitants de la plus élémentaire des conditions sanitaires.
Les étudiants de l’université Gadjah Mada ont rédigé une proposition de recherche adressée au ministère de l’éducation et de la culture, qui leur a accordé une aide financière de 9 millions de roupies, soit un peu plus de 700 euros. Petits moyens pour une grande avancée ?
C’est ce que pense Aditya Riski Taufani, le leader de ce projet. Il a pensé à cette solution lors d’une visite dans un village du plateau d’Ungaran. « La sécheresse y revient chaque année, les habitants creusent des puits de plus en plus profonds atteignant 200 mètres, sans résultat. Avec notre solution, on pourrait résoudre les problèmes les plus basiques posés par le manque d’eau douce ». L’équipe de recherche soutenue par l’université a conduit des tests au centre de Java. « La technique est relativement simple » assure Taufani. Un grand ‘filet’ en polypropylène soutenu par deux poteaux capte l’eau contenue dans la brume et la condense. Un simple collecteur peut ainsi récupérer 1,5 à 3 litres d’eau potable par jour dans ces 'villages de la sécheresse'.
« Si notre prototype est produit en masse et que le gouvernement investit de manière responsable, cette invention pourrait résoudre le problème de la sécheresse dans de nombreuses contrées indonésiennes » assurent les étudiants. Une perspective intéressante, qui sera, espérons-le, suivie de résultats.