Quinze véhicules propulsés à l’énergie photovoltaïque se sont affrontés quatre jours durant sous un soleil de plomb. Voitures solaires et tricycles hybrides ont parcouru plus de 1300 kilomètres lors de cette seconde édition de la course solaire internationale d’Atacama, largement dominée par les équipes chiliennes.
Rallye solaire dans le désert le plus aride du monde
Quinze véhicules propulsés à l’énergie photovoltaïque se sont affrontés quatre jours durant sous un soleil de plomb. Voitures solaires et tricycles hybrides ont parcouru plus de 1300 kilomètres lors de cette seconde édition de la course solaire internationale d’Atacama, largement dominée par les équipes chiliennes.
Sobriété maximale
Comme lors de l’édition 2011, c’est l’équipe de l’université chilienne de La Serena qui monte sur la première marche du podium, au terme d’une course en quatre étapes disputée au beau milieu du désert.
Baptisé Intakallpa (énergie solaire en langue Quechua), le véhicule vainqueur du rallye est constitué d’une coque de fibre de carbone totalement recouverte de cellules photovoltaïques. Allégé au maximum, il repose sur trois roues seulement et ne comporte qu’un minuscule habitacle destiné au pilote.
En deuxième position, on retrouve Eolian 3, un prototype développé par l’université du Chili.
C’est à Humberstone, une petite localité perdue du désert d’Atacama, qu’ont eu lieu le départ et l’arrivée de la course. Véritable « ville fantôme » classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, Humberstone a été totalement abandonnée au début du XXème siècle lors de l’arrêt de la production de salpêtre. Piscine, hôpital, théâtre, hôtel ou encore cours de tennis sont restés tels quels et offrent aujourd’hui un spectacle insolite aux visiteurs.
Traction humaine et solaire pour les tricycles
La compétition comprenait également une catégorie tricycles, réservée à des véhicules hybrides propulsés à la fois à l’énergie solaire et à la force des mollets. Dans cette épreuve, c’est l’équipe Solar Mecatrónica, de l’université catholique du Chili, qui s’est imposée.
Lors de la deuxième journée, la compétition s’est révélée particulièrement éprouvante pour les pilotes et pour leurs engins, avec une ascension culminant à plus de 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette étape ralliait les villes de Calama et de San Pedro d’Atacama, distantes de 390 kilomètres.
Sur les quinze véhicules présents sur la ligne de départ, huit appartenaient à la catégorie des hybrides, tandis que les autres étaient propulsés uniquement grâce à l’énergie photovoltaïque.
Pour sa seconde édition, la Carrera solar Atacama réunissait des prototypes provenant du Chili, d'Argentine, du Venezuela et d’Inde.