Le Commissaire européen à l’environnement a choisi Bristol comme la Capitale verte européenne pour l’année 2015. Décerné à Nantes pour 2013, le prix Capitale Verte récompense chaque année une métropole européenne pour sa politique environnementale avant-gardiste.
Quelle ville anglaise ressemble le plus à Nantes ?
Le Commissaire européen à l’environnement a choisi Bristol comme la Capitale verte européenne pour l’année 2015.
Décerné à Nantes pour 2013, le prix Capitale Verte récompense chaque année une métropole européenne pour sa politique environnementale avant-gardiste. Les villes lauréates doivent allier la préservation de l'environnement avec la qualité de vie et le développement économique.
Bristol, Bruxelles, Glasgow et Ljubljana ont étés les quatre finalistes restant en lice pour l'attribution du prix de la Capitale verte de l’Europe 2015, organisé par la Commission européenne. C'est la ville anglaise qui a remporté le prix.
Bristol est la sixième ville à recevoir le titre de Capitale verte de l’Europe, après : Stockholm (2010), Hambourg (2011), Vitoria-Gasteiz (2012), Nantes (2013) et Copenhague (2014).
Un jury indépendant qui regarde 12 indicateurs
Le jury d'experts juge les villes sur la base de 12 indicateurs environnementaux :
- contribution locale au changement climatique mondial;
- transport local;
- espaces verts urbains intégrant l’utilisation durable des sols;
- nature et biodiversité;
- qualité de l’air ambiant;
- qualité de l’environnement sonore;
Les Capitales vertes de l’Europe
Stockholm. Première lauréate en 2010, la capitale suédoise fait, depuis longtemps, figure de précurseur. Archipel d'îles reliées par 57 ponts, la ville est bâtie sur l'eau. Au cœur de la ville, les habitants peuvent pêcher et consommer leurs prises et se baigner, grâce aux efforts de la ville en matière de traitement des eaux usées et de dépollution. En lui décernant le Prix Capitale verte, le jury avait salué le système de gestion des déchets, qui produit du compost et du biogaz à partir de la matière organique, et alimente la ville en chauffage et électricité, depuis le début du XXe siècle.
Hambourg. Seconde ville d'Allemagne avec 1,8 millions d'habitants, nommé Capitale verte en 2011, Hambourg est "un laboratoire", qui traite les défis urbains du XXIe siècle : maintenir une activité industrielle et portuaire en limitant les impacts sur l'environnement, gérer l'augmentation du trafic en maintenant des milieux vivables pour les habitants, prévenir les catastrophes naturelles dans une zone exposée aux inondations, etc. Pour cela, la ville développe une politique de transports publics systématique pour que partout, l'on se trouve à moins de 300 mètres d'une station. Les espaces verts et habitables sont gagnés sur les friches, avec, par exemple, le recouvrement d'une autoroute par une allée verte, pour limiter pollutions et nuisances. Les industriels, engagés dans un partenariat avec la municipalité, contribuent à l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Vitoria-Gasteiz (pays basque espagnol). Fondée en 1181, Vitoria-Gasteiz est une cité médiévale basque. Les défis environnementaux à relever sont liés à la structure de la ville et aux contraintes d'un écosystème où la ressource en eau est rare. Une politique ambitieuse de promotion de la mobilité douce favorise la marche, le vélo et l'usage des transports publics et vise à limiter l'usage de la voiture individuelle. L'enjeu écologique majeur de la ville est la gestion de la ressource en eau. L'ambition de la municipalité est de réduire la consommation de chaque habitant à moins de 100 litres par jour.
Nantes. En 2013, la ville française détient le titre prestigieux de Capitale verte de l’Europe. Nantes a mis en place ses références écologiques au fil du temps. Alors que l’industrie périclitait vers la fin du XXe siècle, les décideurs de la ville, visionnaires, se sont tournés vers un autre type de modèle urbain.
«C’est parce que nous avons anticipé et planifié au cours des vingt dernières années, que Nantes est maintenant le genre de ville qui attire les gens», explique l’ancien maire Jean-Marc Ayrault.
Copenhague. La capitale danoise fait figure de pionnière des mobilités douces. 35% des habitants se rendaient au travail ou à l'école en vélo. Engagée dans une démarche de transition écologique, la ville s'est fixée l'objectif ambitieux d'atteindre la neutralité carbone en 2025. L'augmentation de la part modale du vélo représente 10% de cet effort. En jeu, également, un programme d'efficacité énergétique des bâtiments et, principalement, d'augmentation de la part des énergies renouvelables dans les réseaux de chauffage urbain.