Une famille australienne écolo prend le temps d’étudier l’impact de la nouvelle taxe carbone sur sa vie quotidienne.
Protéger l’environnement, mais à quel prix?
Une famille australienne écolo prend le temps d’étudier l’impact de la nouvelle taxe carbone sur sa vie quotidienne.
Reece et Carolyn, un couple dans la quarantaine, et leurs deux enfants sont une famille typique d’Australie. Ils ont des revenus moyens et un mode de vie confortable. La nouvelle taxe carbone, mise en place par le gouvernement australien en 2011, diminue le budget familial annuel de 720 dollars. Les dépenses quotidiennes augmentent de 1 020 dollars, et le gouvernement reverse 300 dollars de taxe.
Pour cette famille, la pilule est facile à avaler mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Les familles dont la plus grande partie du salaire vient des industries directement visées par la taxe carbone vont certainement avoir plus de mal à s’adapter. Elles vont peut-être même perdre leurs revenus. Et tous se demandent si le jeu en vaut la peine, pour une diminution de la pollution parfois estimée relativement faible.
Beaucoup déplorent l’hypocrisie qui force les foyers moyens, minuscules sur l’échelle mondiale de la pollution, à revoir leur budget. Tandis que l’Australie continue à vendre de l’acier à la Chine et participe à l’énorme taux de pollution de l’Asie.
Pour eux, le gouvernement ne répartit pas intelligemment les 10 milliards promis pour stimuler les projets d’énergie renouvelable. Fans d’appareils et ampoules à basse consommation, Reece et Carolyn ont choisi de dire non aux panneaux solaires, trop chers pour Monsieur Tout-le-Monde:
C’est bien beau de s’inquiéter du réchauffement climatique dans les colloques, mais quand on doit élever nos enfants, les futurs contribuables, jusqu’à quel prix une famille peut-elle vouloir le développement durable?