Dans le cadre du Projet Angola LNG, une première exportation de gaz naturel liquéfié aura lieu en juin 2012. Le ministre des Pétroles, Botelho de Vasconcelos, assure que la production et l’exportation de gaz naturel aura un impact positif sur la croissance économique du pays.
Une ouverture déterminante
Le Projet Angola LNG prévoit une production de 5,2 millions de tonnes de gaz par an, grâce à une nouvelle usine de traitement dans la province du Zaïre.
Selon le ministre Botelho de Vasconcelos, l'ouverture réalisée depuis 2012 aux compagnies internationales est déterminante pour le développement rapide du secteur énergétique national, après l’indépendance nationale en 1975. Il estime que ce succès est le fruit d’une politique qui a consisté à offrir des conditions attractives aux investisseurs étrangers, en appliquant les principes de réciprocités d’intérêts et d’avantages mutuels.
D’après le ministre, l’Angola est devenu un pays pétrolier de classe mondiale grâce à la conjonction de deux stratégies. D’une part, grâce à un investissement sur des technologies de pointe et d’autre part, grâce à une stratégie ayant pour but d’augmenter les réserves de pétrole et de gaz naturel. Ces réserves ont été trouvées au travers d’études géophysiques qui permettent d’identifier et d’évaluer le potentiel pétrolier.
De nouvelles zones d'exploration
Ces études géophysiques ont permis de découvrir de nouvelles aires d’exploration sur la partie terrestre, dans les eaux profondes des baies de Kwanza et de Namibe. D'autres zones ont été trouvées dans les eaux ultra-profondes des baies du Bas Congo et de Kwanza.
Ces dernières renferment du pétrole dit « pré-sel » du même type que celui découvert au Brésil, pays qui est un des partenaires majeurs de l’Angola dans cette conquête énergétique. D’après le ministre, d’autres régions se trouvent en phase de prospection. De nouveaux gisements à haut potentiel pourraient bientôt être annoncés.