Suite à la polémique portant sur le défaut de fabrication de la cuve de l’EPR de Flamanville, la ministre de l’Ecologie a affirmé que ce projet de centrale nucléaire n’était pas condamné.
Un système transparent
Interrogée dimanche dernier dans l’émission C Politique, sur France 5, Ségolène Royal a tout d’abord mis en avant une transparence totale dans ce dossier. « Les Français peuvent être rassurés au sens où l’ASN dit les choses » a-t-elle ainsi déclaré, expliquant qu’il s’agissant déjà d’un « progrès extraordinaire ».
Des retards dans le projet
Cependant, le projet d’EPR à Flamanville a pris du retard, ce qui engendré des coûts plus importants que prévu. A cela, la ministre de l’Ecologie répond que « ce sont des travaux extrêmement complexes, et comme dans tous les travaux industriels, même ceux menés en-dehors de la filière nucléaire, il y a des ajustements en cour ». Pour autant, Ségolène Royal s’est voulue claire : « non, l’EPR de Flamanville n’est pas condamné ».
De nouveaux tests en vue
Reste ce problème de cuve. Des examens ont montré qu’Areva, qui avait construit la cuve de l’EPR, l’avait mal effectuée, et que cette cuve comportait des zones sensibles, plus fragiles, ce qui remet en cause évidemment tout lancement de l’EPR, d’autant que cette cuve est censée protéger la zone où a lieu la fission nucléaire, soit la partie la plus sensible de la centrale. A cela, Ségolène Royal a répondu que « EDF et Areva travaillent aujourd’hui à préparer un programme d’essais destiné à démontrer la conformité des équipements de Flamanville 3 à ces nouvelles exigences. » Affaire à suivre.