La mesure n’a pas encore été validée mais elle est fait déjà débat. D’ici février, le maire de Paris pourrait présenter un plan contre la pollution de l’air, qui préconise notamment l’interdiction de circulation dans certaines zones de la capitale, pour les véhicules les plus polluants.
Anne Hidalgo, et certains de ses élus verts souhaitent instaurer une zone à basse émission dans la capitale. C’est-à-dire une zone où l’on polluerait peu et où les véhicules les plus polluants seraient interdits. Tel est vraisemblablement l’esprit du plan contre la pollution de l’air à Paris, qui devrait être présenté d’ici février par le maire de Paris.
Des mesures contre les véhicules les plus polluants
Cité par le Figaro, l’adjoint au maire en charge des transports, Christophe Najdovski (EELV) précise à ce sujet qu’il y aura « de premières mesures en 2015 de restriction d’accès au quotidien pour les véhicules les plus polluants ». En clair, certains véhicules seront tout simplement bannis des artères de la capitale, afin de limiter l’émission de gaz d’échappement.
La zone de basse émission abandonnée par Delphine Batho
Les choses pourraient même aller encore plus loin. D’ici à 2020, comme le précise le journal, tous les véhicules qui circuleront dans la capitale devront être aux normes Euro 5 ou Euro 6, des normes antipollution éditées par Bruxelles. La mesure risque néanmoins de déplaire fortement. Elle avait été déjà évoquée par Delphine Batho puis rejetée par l'ancienne ministre de l'Ecologie, qui s'était heurtée aux associations d'automobilistes.
Paris : plus de six millions de particules fines par litre d'air
Nul doute que le maire de Paris se dirige vers des débats houleux sur la question. Une zone de basse émission permettrait néanmoins de réduire la pollution dans Paris, où les habitants respirent jusqu'à six millions de particules fines par litre d'air, selon les dernières mesures du ballon destiné à la mesure de l'air, installé dans le parc André Citroën, dans le 15ème arrondissement parisien.