Il ne faut pas se soucier que des jeunes des générations futures, il faut aussi penser aux jeunes d’aujourd’hui. Un rapport sur la jeunesse urbaine du Pacifique et la montée de la violence lance un appel à l’action immédiate
Plus d’actions et moins de bla-bla pour aider les jeunes
Il ne faut pas se soucier que des jeunes des générations futures, il faut aussi penser aux jeunes d'aujourd'hui. Un rapport sur la jeunesse urbaine du Pacifique et la montée de la violence lance un appel à l’action immédiate.
Le péril jeune du Pacifique
Les jeunes font partie du futur mais sont aussi bien ancrés dans le présent. Les dirigeants du Pacifique devraient leur prêter plus d’attention. Un rapport intitulé "Jeunesse Urbaine dans le Pacifique – Augmenter la résilience et diminuer les risques d’implication dans la criminalité et la violence" confirme les craintes du Comité de Sécurité Régional. Il faut agir vite pour éviter qu'un plus grand nombre de jeunes ne soit exposé à la violence.
Jewel Taloa, une jeune femme originaire de Samoa et Tokelau, a profité du lancement de ce rapport pour partager son expérience de la violence. Pour elle, la criminalité juvénile a un impact sur le quartier, les villages et la nation tout entière. En 2006, dans les Iles Salomon, les jeunes ont largement participé aux tensions et conflits civils. Jewel réclame plus de programmes, de conseils et d’encadrement :
Nous n’avons plus le temps d’attendre la parution de rapports pour décider de ce qu’il faut faire.
Embrouilles et solutions
Lors du lancement du rapport, les coordinateurs des programmes des Nations Unies dans le Pacifique ont reconnu la contribution des jeunes dans la société de cette région. Ils sont aussi à la fois victimes et criminels, créant une situation assez compliquée à transformer. Ce rapport devrait aider les gouvernements et l’ONU à mettre en place les programmes nécessaires pour sauver l’avenir de la jeunesse. Il ne reste plus qu'à en faire les acteurs du futur.
Les points-clé soulignés dans le rapport sont une éducation de qualité, un bon soutien parental et familial, la présence de modèles à suivre, ainsi que l’encadrement de la communauté et des institutions religieuses. Des conseils pour les gouvernements et les organisations de la région y sont formulés. Enfin, le rapport met en valeur des exemples de bonnes pratiques dans les centres urbains observés, et les raisons qui poussent les jeunes à la violence.
Les pays étudiés sont les États Fédérés de Micronésie, les Iles Marshall, la Papouasie Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, Samoa et Tonga.