Pilule hormonale pour les opossums ?

Alors que les défenseurs des animaux notent une recrudescence des mutilations infligées aux opossums, dans l’Etat de Victoria le conseil du parti libéral propose la contraception comme moyen de limiter la prolifération des petits marsupiaux.

La contraception, nouvelle idée de lutte contre la prolifération des opossums

Le conseil du parti libéral de Victoria vient de déposer une motion appelant le gouvernement local à étudier les méthodes douces de contrôle des populations d’opossums dans les zones résidentielles. Présentant les opossums comme des « nuisibles destructeurs, onéreux et sales », la motion déplore la faible efficacité des moyens traditionnels de contrôle des populations. « Ailleurs, l’élimination a été adoptée comme la meilleure solution. Nous suggérons que la contraception soit étudiée comme approche alternative de lutte contre ces animaux sauvages nuisibles pour ceux qui s’inquiètent du bien-être des animaux », précise la motion.

Une idée « ridicule » selon les défenseurs des animaux

Pour Rheya Linden, de l’association de défense des animaux Animal Active, la motion diabolise les opossums et la proposition de stérilisation est ridicule. « La question de la contraception est au goût du jour mais n’aura aucun effet à long terme. Le processus de capture de l’opossum, d’implantation des hormones et la répétition du processus pendant 14 ans jusqu’à la mort de l’animal est incroyablement stressant. », déclare-t-elle. Elle explique en outre que les opossums sont des animaux territoriaux : lorsqu’un groupe disparaît, un autre s’installe sur son territoire.

Des études en cours

En juillet, la ville de Yarra, a interdit aux visiteurs du parc Curtain Square de nourrir les opossums et a annoncé la mise en place d’un programme d’étude de la contraception susceptible d’utiliser les implants hormonaux.