“Faire un don d’un million quand on gagne des milliards, aucune importance. Ce qui est plus intéressant, c’est l’impact – ce qui est fait avec cet argent” : à garder à l’esprit quand on parle de responsabilité sociale d’entreprise…
Peu importe le don, c’est l’utilisation qui compte
"Faire un don d’un million quand on gagne des milliards, aucune importance. Ce qui est plus intéressant, c’est l’impact – ce qui est fait avec cet argent" : à garder à l’esprit quand on parle de responsabilité sociale d’entreprise.
Actions sociales et environnementales
Ce sont les propos de Steve Croth, le directeur général de Better the World, une organisation qui développe les initiatives RSE pour la conférence In Good Company cette année à Toronto. Les acteurs du gouvernement et du secteur privé ont pu partager leurs expériences et discuter des initiatives RSE qui fonctionnent vraiment.
Les parties prenantes ne veulent plus d’actions ponctuelles, et préfèrent les projets avec des retombées économiques et sociales. Par exemple, l’entreprise de relations publiques Edelman a mené "The Little Give" à Toronto pour aider des gens qui s’identifient comme pauvres à répondre à leurs problèmes personnels. Certains de ces projets ont abouti à la création de petites entreprises. Après cette initiative, un sondage parmi les employés a montré que 82% appréciaient travailler dans une entreprise qui soutient des œuvres caritatives. Ces résultats suggèrent qu’une entreprise pourrait garder ses employés en aidant la communauté. Le public aussi se sent plus motivé à participer financièrement quand une partie des fonds va à une œuvre caritative.
Communautaires, pas sectaires
D’autres choisissent les projets environnementaux ou sociaux : aider les jeunes désavantagés ou des projets de prospérité grâce au développement durable. L’entreprise fromagère Fifth Town Artisan Cheese Co. veut changer la façon dont les Canadiens pensent à leur nourriture et à la mauvaise qualité du fromage industriel. En en faisant un produit culturel, durable et à échelle locale, elle souhaite renforcer les possibilités de tourisme gastronomique et le sentiment de tradition. Cette philosophie a un coût aujourd’hui mais devrait profiter au secteur sur le long terme.
Il est indispensable que ces projets de communautés soient soutenus financièrement par des sociétés courant moins de risques, par exemple en cas de pertes financières.
Le problème pour les adeptes du RSE est de satisfaire à la fois les parties prenantes internes et externes avec les retombées économiques et sociales de leurs initiatives. Les avantages sociaux en particulier sont assez difficilement identifiables ou mesurables. Pourtant c’est l’occasion d’identifier de nouvelles compétences et de développer une marque et son image en ayant un vrai impact sur le terrain.
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