Qui, mieux que les Argentins, sait faire face à la crise en déployant un peu d’ingéniosité ? À Mendoza, trois parkings offrent la possibilité de régler sa note de stationnement en offrant des objets devenus inutiles, qui seront revendus dans une brocante.
Payer ses tickets de stationnement grâce au troc, c’est possible !
Qui, mieux que les Argentins, sait faire face à la crise en déployant un peu d’ingéniosité ? À Mendoza, trois parkings offrent la possibilité de régler sa note de stationnement en offrant des objets devenus inutiles, qui seront revendus dans une brocante.
Les Argentins cherchent des solutions
Qu’il s’agisse d’entreprises récupérées par les travailleurs, de marchés gratuits ou de maisons d’éditions utilisant le carton récupéré par les chiffonniers, les Argentins ne cessent de démontrer qu’en temps de crise, l’inventivité est la plus précieuse des ressources.
Mondialement réputée pour la qualité de ses vins, la ville de Mendoza pourrait bientôt être célèbre pour ses parkings où des moyens de paiement plutôt insolites sont désormais acceptés.
Payer son parking grâce au troc
Propriétaire de trois aires de stationnement dans le centre-ville, la famille Caraganopulos voyait ses clients partir un-à-un tandis que leur pouvoir d’achat diminuait, miné par l’inflation galopante qui sévit en Argentine. Elle a donc décidé de leur proposer un nouveau type de règlement : le troc.
À l’entrée, un panneau résume en termes clairs les nouvelles modalités de fonctionnement:
« Payez votre stationnement avec les objets que vous n’utilisez plus ! ».
Toutes sortes d'objets peuvent être troqués
Iván Caraganopulos signale que pratiquement tous les types d’objets sont acceptés:
« Nous prenons les revues, le papier, et tout ce dont les gens n’ont plus besoin. La réponse du public a été excellente. Du coup, c’est rentable pour nous et économique pour nos clients ».
Le ticket de cinq heures de stationnement coûte 5 pesos (90 centimes d’euros). Si un client amène une table à 200 pesos, il recevra donc 40 tickets de stationnement.
La famille Caraganopulos possède également un local dans le centre de Mendoza où le fruit de cette collecte est mis à la vente. Mais comme l’explique Iván, il faut ensuite faire preuve d’un peu de patience:
« Les marchandises ne se vendent pas immédiatement, mais à un moment ou à un autre, elles finissent par partir, et tout le monde s’y retrouve ».