L’Australie a besoin d’un ministre et d’un ministère des villes et du développement urbain au niveau fédéral pour réussir à relever les challenges urbains à venir …
Pas de futur sans un Ministère des Villes!
L’Australie a besoin d’un ministre et d’un ministère des villes et du développement urbain au niveau fédéral pour réussir à relever les challenges urbains à venir.
Le conseil de l’environnement de construction durable Australien (Australian Sustainable Built Environment Council, ASBEC) a lancé cet appel lors de la conférence des Villes Vertes 2011 à Melbourne. La grille de transport change, le volume des gaz à effet de serre augmente et la qualité de vie s’amoindrira si aucune décision n’est prise au niveau national. Selon le président de l’ASBEC,
Une approche intégrée et collaborative est nécessaire pour encourager une culture d’innovation et d’excellence afin de rendre nos villes vivables, abordables et durables.
L’ASBEC recommande donc entre autres :
- Un ministère des villes et du développement urbain, en charge des réformes et de l’application des politiques urbaines environnementales
- Un conseil des ministres impliqués dans le développement urbain
- Une table ronde des ONG de développement urbain et des villes, pour assurer la prise en compte de l’opinion des entreprises et communautés dans les décisions
- Un plan de 45 programmes, stratégies et initiatives pour le gouvernement australien
Malgré un engagement certain du gouvernement dans la politique urbaine, le manque de coordination entre les trois niveaux du gouvernement (fédéral, étatique et municipal) ne permet pas le bon fonctionnement de tous les programmes à travers les 8 états et territoires et les 500 gouvernements locaux.
Etant au coeur de l’action, les villes souhaitent que le gouvernement fédéral rejoigne leurs engagements politiques sur la population, les villes, l’Australie en région et le développement durable. Une approche coordonnée permettrait de gérer la croissance démographique et améliorer la qualité de vie avec une économie à faible émission de CO2.
Pour l’ASBEC, une politique coordonnée est le seul moyen de rendre les villes plus résistantes face au changement climatique et plus promptes à développer leur productivité au profit du pays tout entier.