Parole d’écoacteur : Caroline Shaw, fondatrice de Little Duck

Rencontre avec Caroline Shaw, fondatrice de Little Duck, marque de vêtements innovante qui a pour mission de sensibiliser les familles aux enjeux de la surexposition au soleil, à la diminution de la couche d’ozone et à la pollution en général grâce à une solution alternative et durable de protection solaire pour les enfants.

Par Octavia Tapsanji Modifié le 11 décembre 2012 à 16 h 59

Rencontre avec Caroline Shaw, fondatrice de Little Duck, marque de vêtements innovante qui a pour mission de sensibiliser les familles aux enjeux de la surexposition au soleil, à la diminution de la couche d’ozone et à la pollution en général grâce à une solution alternative et durable de protection solaire pour les enfants.

Caroline Shaw

De quelle initiative est issue Little Duck ?

Little Duck est née à Antibes sous le soleil d’été après avoir vu le petit Prosper rougir malencontreusement au soleil. Le moindre oubli de crème solaire se transformait immédiatement en rougeur.

Après avoir lu que 80 % des dommages provoqués par le soleil sur la peau ont lieu avant 18 ans, je me suis dit : pourquoi ne pas offrir une protection solaire alternative à la crème, une protection textile avec des imprimés poétiques, modernes et des couleurs pétillantes! Et l’aventure Little Duck a commencé avec la mobilisation des parents des Little ducks.

A quels besoins répondent les collections vestimentaires que vous proposez ?

Little Duck a pour objectif d’offrir une protection esthétique et confortable contre les rayons UV. La protection UPF50+ utilisée par les textiles Little Duck garantie une protection maximale. Jusqu’à 98% des UVs sont bloqués même lorsqu’ils sont mouillés sur les zones du corps couvertes. Il faut savoir que les textiles classiques ne protègent plus du soleil une fois mouillés.

Les imprimés gais de la gamme répondent aux envies des parents, qui voient dans ces vêtements une alternative aux protections solaires classiques. En effet, Little Duck permet d’utiliser moins de crème solaire : un atout pratique, économique mais aussi écologique. Une protection solaire textile minimise l’utilisation de certaines crèmes solaires qui contiennent du dioxyde de titane sous forme "de nanoparticules". Ces très petites particules sont suspectées de traverser la barrière épidermique. Et leur effet dans l’organisme reste peu connu.

L’Afssaps a rendu public un rapport relatif aux nanomatériaux dans les produits cosmétiques concluant que « le blanchiment cutané ne peut être exclu, particulièrement sur une peau lésée, par exemple par un érythème solaire ». L’Afssaps recommande par conséquent d’éviter les produits contenant des nanomatériaux sur une peau abîmée, mais également sous forme d’aérosol ou de poudre. Car il y a risque d’absorber ces molécules nanoscopiques par les voies respiratoires.

La protection doit-elle varier avec l’âge ?

Plus l’enfant est jeune et moins il devrait être exposé au soleil. C’est avant l’âge de 18 ans que la peau est la plus exposée au soleil. Nous consommons durant cette période 80% du capital solaire qui nous est imparti pour toute notre vie ! Les enfants ont en effet de multiples activités en extérieur, c’est pourquoi il est vital d’agir. La plus efficace des protections pour la peau est d’éviter les surexpositions dès son plus jeune âge et tout au long de sa vie. Il ne faut jamais exposer un bébé de moins de 6 mois au soleil car sa peau et ses yeux sont beaucoup trop fragiles pour résister aux réverbérations. Les spécialistes recommandent même d’éviter totalement l’exposition au soleil avant l’âge de 36 mois. Il est cependant difficile pour les enfants d’éviter le soleil, c’est alors primordial de bien les protéger.

Quels sont les enjeux sanitaires et écologiques liés à l’exposition au soleil ?

Les résultats d’une étude démontrent que 80 % des dommages provoqués par le soleil sur la peau ont lieu avant 18 ans[1]. Les enfants sont plus exposés aux risques du soleil que les adultes, en raison de leur sensibilité particulière : leur peau est plus fine et leur système de réparation immature.

D’après les derniers chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans le monde, un cancer sur trois est un cancer de la peau, avec plus de 2 millions de nouveaux cancers de la peau diagnostiqués chaque année (dont environ 200.000 mélanomes malins).

Les cancers de la peau sont en augmentation chaque année : le développement des activités en extérieur, la pratique des "bains de soleil" et des UV artificiels sont les principales causes de cette augmentation.

Comme l’explique l’OMS dans une étude, la diminution continue de la couche d'ozone aggravera cette tendance : avec une baisse de seulement 10% de l'ozone stratosphérique, on peut s’attendre à 300.000 cas de carcinomes et 4.500 cas de mélanomes supplémentaires chaque année.

D’après l’Anti-Cancer Council de Victoria, un Australien sur deux a un cancer de la peau. Ce chiffre effrayant s'explique en partie par le fait que  ce pays  est proche de l'équateur mais aussi parce qu’il est directement touché par les "trous" dans la couche d'ozone qui touchent l'hémisphère sud.

Quels sont les valeurs que Little Duck considère comme importantes dans le DD ?

  • Une société sensibilisée aux enjeux environnementaux de demain et à leurs effets sur les jeunes générations
  • Une société solidaire avec des valeurs authentiques et humaines, primant sur les valeurs financières et marchandes
  • Une société qui donne du sens à ses choix de consommation
  • Une société qui encourage la production locale et maîtrise de la provenance des matériaux

Pour plus d'informations, rendez-vous sur la site de Little Duck : www.littleduck.fr

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