Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France estime que la gratuité des transports lors des pics de pollution coûte trop cher, tandis que la région parisienne n'a jamais été autant touchée par les pics de pollution à répétition.
Valéie Pécresse ne cesse de nous surprendre. Le 11 janvier, le Syndicat des transports d'Île-de-France (Stif) a voté un projet porté par la présidente du conseil régional afin de mettre fin à la gratuité des transports publics pendant les pics de pollution qui frappent très souvent la capitale. Une mesure mise en place par son prédécesseur socialiste, Jean-Paul Huchon en 2015, et aujourd'hui totalement remise en cause par la nouvelle majorité de droite. Et bien sûr tant pis pour notre santé.
La raison ? Le Stif constate que le manque à gagner est de 4 millions d'euros par jour pour toute la région. Grâce au "plan Pécresse", il devrait être réduit à 500 000 euros quotidiens.
L'austérité pour la région Île-de-France
Le nombre de jours à circulation alternée et de journée de gratuité devra augmenter cette année à cause de l'allègement des conditions à réunir pour enclencher le dispositif. Auparavant, quatre jours de pics de pollution étaient nécessaires. Depuis décembre dernier, le plan est mis en place après seulement deux jours. Cependant l'instauration d'un tarif même minime au lieu de la gratuité totale des transports risque de porter un coût fatal sur l'occasion qui poussait des milliers (voir des millions) d'automobilistes à prendre les transports ces jours-là.
Le plan de Valérie Pécresse se trouve dans la ligne de la cure d'austérité imposée à la région Île-de-France depuis le début de sa présidence. Cette volonté d'austérité est à l'origine de nombreuses coupes budgétaires, notamment la coupure de subventions de nombreuses associations, jugées "sans intérêt", l'arrêt du financement des études sur le genre et les inégalités et également l'arrêt du Pass' contraception pour les lycéens et même la suppression des aides à la construction des logements sociaux...