Si certains restent sceptiques sur la réalité du réchauffement climatique, l’été 2010 pourrait leur ouvrir les yeux. Dans un éditorial, les journalistes de Dawn appellent le gouvernement à mieux se préparer aux situations de crise. Une nécessité pour faire face aux catastrophes qui…
les inondations rappelent à tous les dangers du réchauffement climatique
Si certains restent sceptiques sur la réalité du réchauffement climatique, l’été 2010 pourrait leur ouvrir les yeux. Dans un éditorial, les journalistes de Dawn appellent le gouvernement à mieux se préparer aux situations de crise. Une nécessité pour faire face aux catastrophes qui, du fait du changement climatique, risquent de se répéter.
Incendies en Russie, glissements de terrain provoqués par la pluie en Chine, inondations tragiques au Pakistan... L’Asie est particulièrement touchée par des intempéries extrêmes cette année. Malheureusement, avec le réchauffement climatique, ces situations risquent de se répéter.
Si l’homme n’a aucune prise sur le climat, il peut en revanche tout faire pour se préparer aux catastrophes naturelles que ses dérèglements déclenchent. L’incapacité de l’administration pakistanaise face aux inondations qui touchent le pays depuis fin juillet montre la route qu’il reste à parcourir. Nul besoin d’entrer dans la polémique des visites d’état en Europe que le président n’a pas trouvé bon d’interrompre alors que son pays était dans la détresse. L’incurie de l’administration a été illustrée au plus haut point par le dysfonctionnement de la National Disaster Management Authority (NDMA, autorité nationale de gestion des catastrophes). Précisément chargée de cette tâche, elle a été incapable de venir en aide aux victimes de manière prompte et efficace.
Rappelons que la catastrophe a été qualifiée de plus dévastatrice que le tsunami de 2005 par des officiels de l’ONU. Près de 14 millions de personnes sont affectées par la crise. D’autre part, les conséquences vont se faire sentir pendant longtemps. Les prix des denrées premières ont déjà augmenté de 25 à 30%. 100 000 pièces de cheptel auraient été perdues, 2 000 élevages de volailles dévastés. Dans un pays fortement dépendant de l’agriculture, les pertes dans le secteur primaire risquent de peser de manière forte sur la situation économique.
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