L’aéronautique est le modèle à suivre dans les efforts de réduction de gaz à effet de serre contrairement aux idées reçues, essentiellement grâce à son bon sens et une bonne utilisation de la technologie.
On applaudit les compagnies aériennes !
L’aéronautique est le modèle à suivre dans les efforts de réduction de gaz à effet de serre contrairement aux idées reçues, essentiellement grâce à son bon sens et une bonne utilisation de la technologie.
Si vous culpabilisez à chaque départ en vacances à cause de l’empreinte carbone d’un voyage en avion, voici de quoi vous remonter un peu le moral.
Le monde entier tente de se justifier sur l’impossibilité de réduire ses émissions de gaz à effet de serre mais l’aéronautique prouve le contraire haut la main. Air New Zealand a réduit ses émissions de 100 000 tonnes par an depuis 5 ans, dépassant ses objectifs, maintenant revus à la hausse.
Air New Zealand a abordé le problème sous plusieurs angles comme par exemple l’optimisation procédures d’atterrissage et des distances de vol sur le modèle américain. En Europe, les itinéraires aériens sont en moyenne 15% plus longs (donc coûteux et polluants) que le même trajet à vol d’oiseau.
Ils modernisent aussi leurs appareils pour l’aérodynamisme et le poids : tous les appareils ont un déshumidificateur pour alléger les avions de 200 kg chacun en moyenne par vol, économisant ainsi directement 320 000 litres de carburant et 800 tonnes d’émission de CO2.
La technologie des moteurs s’améliore également, 25 à 30% plus performant selon Rolls-Royce. Le directeur de stratégie de marketing souligne le fait que l’aéronautique dépense 20 millions de dollars américains par an pour réduire ses émissions, un chiffre bien impressionnant pour une industrie réputée nocive pour l’environnement.
De quoi vous redonner bonne conscience lors de votre décollage pour Fidji ou San Francisco !