Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Énergétique, annonce une expansion significative du programme nucléaire français. Au-delà des six réacteurs EPR déjà prévus, huit autres sont dans les tuyaux.
Nucléaire : la France très ambitieuse
La France, déjà en place en matière d'énergie nucléaire, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Emmanuel Macron avait ouvert la voie avec six nouveaux réacteurs EPR, mais Agnès Pannier-Runacher voit plus grand. « Le parc historique ne sera pas éternel », affirme-t-elle, envisageant au moins huit réacteurs supplémentaires, rien que ça !
L'ambition ne s'arrête pas à la construction de réacteurs. La ministre met un point d'honneur sur la protection des consommateurs et la régulation des prix. Le projet de loi prévoit des mesures concrètes : échéanciers mensuels, estimations annuelles à chaque changement de contrat, et des sanctions accélérées contre les fournisseurs malhonnêtes. Ces initiatives visent à garantir une transition énergétique juste et transparente pour tous.
Moins d'énergie fossile en 2035 ?
La question du recyclage des combustibles nucléaires n'est pas en reste. Pannier-Runacher souligne l'importance de développer des infrastructures adéquates pour une gestion responsable des déchets nucléaires. Ce volet crucial assure la sécurité et l'efficacité du secteur, tout en répondant aux préoccupations environnementales actuelles. Un défi de taille pour la France, qui s'engage à être à la pointe de la technologie nucléaire.
L'annonce de ces nouveaux réacteurs EPR s'inscrit dans une vision plus large : réduire la part des énergies fossiles dans le mix énergétique français à 40 % d'ici à 2035. Cela est essentiel pour répondre aux défis climatiques et énergétiques de notre époque. La France se positionne ainsi comme un acteur clé dans la course mondiale vers un avenir plus durable.