La quantité de dioxyde de soufre libérée par le volcan islandais est trop faible pour entraîner une baisse de la température des océans ou pour provoquer un changement climatique global.
le nuage de cendre n’aura aucune conséquence sur le climat
La quantité de dioxyde de soufre libérée par le volcan islandais est trop faible pour entraîner une baisse de la température des océans ou pour provoquer un changement climatique global.
Les SO2, miroir solaire
C’est en tout cas ce que prévoient les chercheurs du laboratoire de géodésie spatiale de l’université d’Alicante, car les quantités de dioxyde de soufre (SO2) rejetées sont relativement peu importantes.
Le SO2, au contact de la vapeur d’eau atmosphérique, peut former des gouttelettes d’acide sulfurique, un aérosol capable de réfléchir vers l’espace le rayonnement solaire et d’entraîner un refroidissement sensible de la troposphère.
Des émissions trop faible
Pour mémoire, le Pinatubo, un volcan philippin qui était entré en éruption en 1991, avait libéré 28 millions de tonnes de dioxyde de souffre dans l’atmosphère et avait entraîné une baisse de température immédiate significative, de l’ordre de 0,5°C. À titre de comparaison, le volcan islandais n’en a relâché que 3.000 tonnes.
Selon la mathématicienne Isabel Vigo, pour que l’Eyjafjallajökull perturbe le climat, il faudrait que les émissions de SO2 augmentent de manière considérable et qu’elles atteignent les couches les plus hautes de l’atmosphère, ce qui n’est pas le cas.
Cependant, la particularité du volcan, prisonnier sous une couche de glace, et l’absence pour l’instant de données précises, ne permettent pas d’affirmer que des répercussions sont impossibles.