L’espoir de survie de Nauru, la plus petite nation insulaire au monde, repose sur Nerida Hubert, officier de santé, à l’origine de la première campagne d’action locale sur le réchauffement climatique.
une femme passionnée contre le réchauffement climatique
L’espoir de survie de Nauru, la plus petite nation insulaire au monde, repose sur Nerida Hubert, officier de santé, à l’origine de la première campagne d’action locale sur le réchauffement climatique.
Nerida Hubert était investie d’une mission lors de son passage à Suva (Fidji) pour un atelier sur le réchauffement climatique. Pleine d’énergie et d’exaspération, elle explique comment 120 personnes ont décidé de se réunir à Nauru, île de 21km2, pour exprimer leur inquiétude en octobre dernier.
Pour eux, le réchauffement commence à se faire cruellement sentir. La pluie n'est pas tombée depuis 4 mois. L'exploitation des mines de phosphate a dévasté les 3/4 de l'environnement. Finalement, ces dégradations quotidiennes ont fait réagir Nerida qui s'est lancée dans un combat passionné.
Nerida ignorait tout du réchauffement climatique il y a encore un an mais le Festival de la Jeunesse Pacifique 2009 l’a alertée sur la vulnérabilité des petites îles comme la sienne. De retour à Nauru, elle décide d'entrer en contact avec 350.org, une association développant des actions au niveau mondial. Elle lance ainsi sa première journée d’action et d’information en octobre, pour Angam Day, jour de la fête nationale, où 120 personnes se réuniront pour l'occasion.
Elle espère en apprendre davantage cette année lors de l’atelier Pasifika Climate Leadership à Suva afin de renouveler sa Journée d’Action 350 au prochain Angam Day. Le choix d’Angam Day est d’autant plus symbolique que ce jour commémore la naissance du 1 500eme Nauruan après qu’une épidémie de grippe ait décimé la population. Mais cette fois-ci, en 2010, les enjeux sont bien plus cruciaux...
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