A l’occasion du Congrès annuel du Syndicat des énergies renouvelables, le Premier ministre a réaffirmé son soutien pour ces énergies propres, au détriment du nucléaire.
Délicate opération pour Manuel Valls. Alors que mercredi, le Sénat a rejeté l’idée de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité en France, Manuel Valls a joué la carte séduction devant le Syndicat des énergies renouvelables réuni jeudi 12 février en Congrès annuel.
Devant ce parterre de spécialistes, le Premier ministre a affirmé sa volonté de moins solliciter le nucléaire en réduisant sa part dans la production globale d’électricité en France en 2025. Le chef du gouvernement s’oppose clairement au Sénat, et soutient le président de la République qui avait fait de la réduction du nucléaire l’un de ses objectifs de campagne.
Le Sénat reste pour l’instant opposé à cette décision. Et a proposé de retirer du projet de loi de transition énergétique l’article sur ce sujet, estimant que cet objectif n’est ni réalisable, ni souhaitable. Reste à savoir qui du gouvernement ou de la chambre haute va l’emporter sur ce bras de fer qui va conditionner la politique énergétique française durant les prochaines années.