J’ai commencé à m’intéresser à ce qui se trouve dans mon assiette ainsi qu’à une alimentation plus éthique et responsable, en côtoyant des amis végétariens. En règle générale, les végétariens sont très soucieux des aliments qui se trouvent dans leur panier : de préférence biologiques, locaux, et attentifs au bien-être animal. Voici des positionnements qui m’ont troublée.
TEMOIGNAGE – Manger sainement pour aider l’environnement, l’humain et son corps
Une bio addict ? Peut-être aux yeux de certains.
J’ai commencé à m’intéresser à ce qui se trouve dans mon assiette ainsi qu’à une alimentation plus éthique et responsable, en côtoyant des amis végétariens. En règle générale, les végétariens sont très soucieux des aliments qui se trouvent dans leur panier : de préférence biologiques, locaux, et attentifs au bien-être animal. Voici des positionnements qui m’ont troublée. Ayant éveillé ma curiosité, je me suis mise petit à petit à la recherche de livres, documentaires parlant d’alimentation et de santé afin d’approfondir mes choix alimentaires. Je me suis très vite rendue compte des ravages produits par les cultures d’OGM sur notre terre : la laissant quasiment sans vie ; sur les agriculteurs : les endettant et les assujettissant à des semences et des engrais spécifiques. Dans un premier temps, pour des raisons environnementales et humaines, je me suis tournée vers les produits biologiques.
J’ai fait alors la découverte des paniers biologiques ! Un must ! Avoir une relation directe avec les agriculteurs est un privilège aujourd’hui. De plus, quelle joie de découvrir chaque semaine les délicieux légumes de saison que la ferme nous a préparés. Des légumes et des fruits locaux, aux goûts inimitables du « vrai » !
Si cela n’évite pas les petites entorses – je ne souhaite pas basculer non plus vers un intégrisme alimentaire ! – ce choix a permis de me nourrir plus sainement avec des produits savoureux tout en participant consciemment au sauvetage de notre planète, en refusant les pesticides, les engrais à tout va, l’élevage intensif des animaux, ou encore l’aberration de manger des tomates en plein hiver, sans parfum, sans goût, et qui viennent de l’autre bout du monde.
Être responsable vis-à-vis de son propre corps
Hippocrate, médecin grec de l'Antiquité (5e siècle av. J.-C.), avait affirmé l’importance première de l'alimentation dans la santé : « Que ton alimentation soit ta première médecine ». Cependant, les rythmes de vie accélérés de notre société dite « moderne » incitent à la consommation d'une nourriture rapide, déjà préparée, réchauffée aux micro-ondes, et prête à l'emploi.
Et puis, je me suis mise à étudier la naturopathie, et réalisé que « manger responsable » allait plus loin que le respect de l’environnement ou des animaux. Ce respect doit commencer pour soi-même. La multiplication de la mal bouffe, des pesticides, des sucres, colorants, produits chimiques, additifs dans les aliments transformés ont des répercutions pathologiques graves, qui ne cessent de se multiplier : obésité, diabète, anorexie, boulimie, cancers, dépression, maladie d'Alzheimer et Parkinson, troubles cardio-vasculaires, troubles gastriques...
Une nouvelle raison qui fait que j’opte pour des aliments frais, que j’évite les plats déjà préparés ou trop chimiques, que j’ai appris à lire les étiquettes (par exemple, les mayonnaises commerciales sont faites à partir de vinaigre blanc, oui, le même que nous utilisons pour nettoyer les surfaces), que j’ai réduit ma consommation de viande, que je fréquente les marchés biologiques de Montréal en été, que je suis abonnée à un panier bio depuis 4 ans, que j’ai réduit ma consommation de thé et de café, etc. Et est-ce que je sens des changements dans mon corps ? Oui, c’est certain. Une plus grande énergie, une meilleure digestion, moins de fatigue et beaucoup plus de mieux-être !
Christine Lacaze