Un rapport des Nations Unies, félicite les effets des accords de Montréal sur le climat et acte que la couche d’ozone commence à enfin se refermer.
Tout doucement, la couche d’ozone commence à se refermer. Il s’agit là de la conclusion d’un rapport des Nations Unies publié le lundi 5 novembre.
L’ONU révèle dans un communiqué que la couche d’ozone dans certaines parties de la stratosphère s’est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie depuis 2000. Selon les prévisions établies, l’ozone de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes devrait se régénérer complètement d’ici 2030, suivi par l’hémisphère sud dans les années 2050 et par les régions polaires d’ici 2060.
Des mesures indispensables
L’ONU affirme que les mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal ont été favorables. Celui-ci, signé en 1987 et en vigueur depuis 1989, prévoyait notamment la suppression de l’utilisation des chlorofluorocarbures (CFC), qui contribuaient à élargir le trou de la couche d’ozone.
Numerama détaille que les produits présents dans les aérosols ou dans les systèmes de refroidissement, pouvaient demeurer 20 à 100 ans dans l’atmosphère et leur interaction avec les rayons ultraviolets dans la stratosphère entraînait une réaction chimique causant la destruction de l’ozone.
Un amendement renforçant le phénomène
Mais les effets positifs du protocole de Montréal ne se limitent pas à cela. En effet, le rapport de l’ONU souligne également que ces mesures ont empêché une montée globale du niveau de la mer d’au moins plusieurs centimètres.
En 2019, les accords de Montréal devraient par ailleurs être appuyés par l’entrée en vigueur de l’amendement de Kigali, signés en 2016. L’objectif est de réduire considérablement l’utilisation future de puissants gaz à effet de serre dans les réfrigérateurs, les climatiseurs et les produits connexes. Les pays qui ont ratifié l’amendement se sont engagés à réduire de plus de 80 % la production et la consommation projetées de ces gaz, appelés hydrofluorocarbures (HFC). Jusqu’à présent, 58 parties ont signé en faveur de l’amendement.