Le low cost est souvent un synonyme de mauvaise qualité et de problèmes à répétition. Pourtant, c’est bien sur ce point que veut jouer l’industrie nucléaire indienne pour rejoindre la cour des grands.
L’Inde championne du nucléaire low-cost
Le low cost est souvent un synonyme de mauvaise qualité et de problèmes à répétition. Pourtant, c’est bien sur ce point que veut jouer l’industrie nucléaire indienne pour rejoindre la cour des grands.
Les réacteurs nucléaires réputés pour être les moins chers sur le marché international sont ceux fabriqués par les sud-coréens. C’est sur cet avantage tarifaire que les asiatiques ont joué pour gagner des contrats face aux grands historiques de l’atome que sont les Etats-Unis et la France. Mais ils risquent de se faire griller la politesse par le géant d’Asie du Sud.
L’économie indienne, avec sa demande inassouvissable en énergie, construit des centrales aux quatre coins du pays. Les technologies américaine, russe et française sont déployées dans différents projets. En plus de ces centrales de technologies étrangères, l’Inde exploite 11 réacteurs à eau lourde pressurisée de conception indigène et est en train d’en construire d’autres. Selon l’administration, c’est la technologie la moins chère qui existe dans l’énergie nucléaire actuellement.
En lisant les réactions des internautes à ces rodomontades de l’administration, on comprend vite combien ces déclarations choquent. Dans un contexte toujours aussi tendu pour la filière nucléaire, l’association low cost – nucléaire n’est pas faite pour rassurer. « Pourquoi est-ce qu’on associe toujours ‘made in India’ avec ‘low cost’ ? On a des talents pour faire des produits leader dans le monde (…) Le critère pour développer un réacteur nucléaire devrait être ‘qualité et sécurité’. L’étiquette ‘bon marché’ n’est vraiment pas adaptée à cette industrie ».
Les japonais qui sont encore emmêlés dans les suites compliquées de la catastrophe de Fukushima, ne pourront que concorder avec ces commentaires de bon sens…