Le ministre de la Santé, Mike de Jong, annonce qu’une nouvelle règlementation va interdire les cabines UV aux jeunes de moins de 18 ans. La loi doit entrer en vigueur à l’automne…
Les UV artificiels interdits aux mineurs
Le ministre de la Santé canadien, Mike de Jong, annonce qu’une nouvelle règlementation va interdire les cabines UV aux jeunes de moins de 18 ans. La loi doit entrer en vigueur à l'automne. Elle comporte certaines exceptions pour les jeunes qui se font bronzer pour des raisons médicales.
Le fléau du cancer de la peau
Mike de Jong déclare:
La démarche vise à réduire les risques de cancer de la peau qui peuvent surgir plus tard dans la vie.
Il ajoute:
Malheureusement, le cancer touche des milliers de familles de la Colombie Britannique. Une personne sur trois s'attend à développer une certaine forme de cancer (comme un cancer de la peau, ou un mélanome) dans sa vie.
L’exposition à un bronzage artificiel ne fait qu'augmenter les risques chez les adolescents. Selon les études, les chances d'obtenir un mélanome augmentent de 75% pour les personnes qui utilisent les cabines de bronzages avant l'âge de 35 ans. Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent au Canada. Le mélanome est le type des cancers de la peau le plus mortel.
La B.C. Cancer Agency estime que 966 de ses habitants vont développer un mélanome en 2012 et que 150 en mourront.
Une interdiction est-elle suffisante?
La Joint Canadian Tanning Association ne croit pas que cette règlementation va avoir un grand impact sur cette industrie. Les adolescents sont une petite partie de son marché. Steven Gilroy est le directeur exécutif de l'association, il explique:
Elle va affecter notre activité de 3 à 5%. Mais nous espérons que cela ira plus loin qu'une simple interdiction. Nous avons essayé d’amener le gouvernement à passer à des normes plus professionnelles.
Ces normes comprennent un personnel formé et certifié qui sait comment utiliser correctement l'équipement. Il est capable de déterminer le type de peau d'un client afin d'ajuster l'intensité et la durée du bronzage en fonction.
Yvonne Armbruster, 49 ans et cliente régulière du centre de bronzage Banana Tans de Vancouver, ne pense pas que cette politique arrêtera les adolescents. Selon elle, c’est l’éducation qui doit être mise en avant:
Il y a autant de risque en restant couché sur une plage sans aucune protection solaire, que lorsque vous allez dans une cabine de bronzage. C'est une question de bon sens.