Les terrains vagues cèdent la place aux fermes urbaines

Les terrains vagues sont la plaie des grandes villes et coûtent des millions à entretenir. La nouvelle idée verte : en faire don à des communautés pour les transformer en parcs ou fermes urbaines.

Par GVadmin Modifié le 7 novembre 2012 à 17 h 42
Ferme urbaine à Albany. © Bennett V (Flickr.com)

Les terrains vagues sont la plaie des grandes villes et coûtent des millions à entretenir. La nouvelle idée verte : en faire don à des communautés pour les transformer en parcs ou fermes urbaines.

La crise économique a accentué un problème urbain majeur : les terrains à l’abandon. Des maisons en héritage trop coûteuses à entretenir sont oubliées, tombent en ruines et sont rasées par le conseil municipal. Mais au final, les terrains vagues deviennent un fardeau financier pour la communauté. La ville de Cleveland dépense par exemple 3,3 millions de dollars (environ 2,3 millions d'euros) par an pour garder l’herbe à ras. Un budget dont les habitants pourraient faire meilleur usage.

C’est pourquoi, de plus en plus, ces terrains sont confiés à des associations à but non lucratif pour en faire des jardins, des parcs ou des fermes urbaines. La forte croissance du nombre de ces terrains rend la tâche difficile, mais Cleveland  prouve actuellement que cela est faisable. Des jardins en friche parsemés représentent certes un défi logistique, mais 20 000 jardins regroupés deviennent un vrai écosystème.

Recherches scientifiques

Un écosystème qui représente un site de recherches labellisé ULTRA (Urban Long-Term Research Area – Aire de Recherche Urbaine à Long Terme). L’équipe de chercheurs locale a ainsi reçu une bourse de 272 000 dollars (environ 189 000 euros) qui va lui permettre de perfectionner son système, l'Ultra-Ex. Ces derniers peuvent désormais étudier l’irrigation, les insectes, les oiseaux et les sols pour améliorer la gestion et les résultats.

Ce type de projet montre aux villes que l’on peut abandonner la tondeuse sans laisser place aux terrains vagues. Avec une ferme urbaine, fini l’entretien des terrains vagues par la municipalité. Les économies réalisées, quant à elles, aident à redévelopper des quartiers où plus personne ne souhaitait habiter.

grist.org

Aucun commentaire à «Les terrains vagues cèdent la place aux fermes urbaines»

Laisser un commentaire

* Champs requis

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.