Les Philippines ont les meilleures lois sur la prévention des catastrophes naturelles. C’est ce qu’a déclaré la représentante spéciale des Nations Unies Margareta Wahlström. Reste maintenant à mettre en œuvre ces lois pour atténuer les effets des catastrophes naturelles.
Les Philippines ont les meilleures lois sur la prévention des catastrophes naturelles
Les Philippines ont les meilleures lois sur la prévention des catastrophes naturelles. C’est ce qu’a déclaré la représentante spéciale des Nations Unies Margareta Wahlström. Reste maintenant à mettre en œuvre ces lois pour atténuer les effets des catastrophes naturelles.
Margareta Wahlström est la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention des catastrophes. En visite aux Philippines début mai 2012, elle ne pouvait pas plus réjouir son audience. Elle a en effet déclaré que le pays disposait des meilleures lois au monde dans le domaine de la prévention des catastrophes et celui de l’adaptation aux conséquences du changement climatique.
Lors d'une conférence de presse, elle a déclaré:
« Vous disposez d’un excellent arsenal législatif pour la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation au changement climatique. C’est un cadre qui donne le pouvoir aux gouvernements locaux. Il vous reste le défi de le mettre en pratique pour sauver des vies et réduire les pertes économiques en cas de catastrophe naturelle. »
La première personne touchée par ces déclarations encourageantes est la sénatrice Loren Legarda. L’ancienne journaliste est engagée dans la cause environnementaliste depuis plus de 20 ans, et elle est l’auteur du projet de loi sur la prévention des catastrophes qui a été adopté en 2010. Elle s'est félicitée:
« Nous n’avons pas seulement les meilleures lois de la région, mais du monde entier ! Et ce constat a été fait par la personne référence en la matière. Nous sommes en effet passés d’une vision réactive aux événements à une approche proactive de la réduction des risques. »
Pour avoir des écoles, des hôpitaux et des villes sûrs, il faut investir : réfection des bâtiments, réimplantation des communautés en dehors des zones à risque et formation en matière de préparation aux catastrophes. La loi philippine prévoit le cadre pour ces investissements. Reste à convaincre ceux qui tiennent les cordons de la bourse de consentir aux dépenses nécessaires. Un investissement indispensable dans une région très touchée comme le prouvent les tsunamis japonais de mars 2011 et régional de décembre 2004.