Après une étude de la qualité de l’air dans 17 villes de France, l’Institut de la veille sanitaire confirme que les particules fines sont responsables d’une augmentation des risques de mortalité à court terme.
Les particules fines responsables de la mortalité à court terme ? Oui si l’on en croit l’étude de l’INVS dans le cadre du Programme de surveillance air et santé (Psas). D’après cette enquête, la pollution aux particules fines serait ainsi responsable d’une augmentation des risques de mortalité à court terme, et notamment des risques cardiovasculaires. Une affirmation confirmée par la Société européenne de cardiologie.
L’étude précise également que ces risques de mortalité à court terme, donc dans les cinq jours, augmenteraient de 2 % en été. De plus, ce sont les personnes âgées de plus de 74 ans qui seraient les plus fragiles : leur mortalité augmenterait de 1,04 % en cas d’exposition aux particules fines.
Les spécialistes de la cardiologie alertent enfin sur le fait que « la pollution de l’air devrait donc être considérée comme un des plus grands facteurs de risque modifiables dans la prévention et la gestion des maladies cardiovasculaires », et appellent notamment à une intensification de la lutte contre la pollution atmosphérique.