Les limites de pollution de l’air, de l’eau ou de la terre en Chine continentale sont souvent dépassées, et pourtant elles sont très laxistes. Le ministère de l’Environnement a promis que les choses changeraient dans les 5 années à venir.
Les normes de pollution mises à jour pour plus de sévérité
Les limites de pollution de l’air, de l’eau ou de la terre en Chine continentale sont souvent dépassées, et pourtant elles sont très laxistes. Le ministère de l’Environnement a promis que les choses changeraient dans les 5 années à venir.
La Chine s’organise tous les 5 ans via un plan quinquennal. Le onzième exercice s’est terminé fin 2010. Les rapports sur les réussites économiques, sociales et politiques atteintes pendant cette période ont été nombreux dans la presse pendant toute l’année. Notamment, l’administration ne se lasse pas de rappeler que le onzième plan était le premier à avoir fixé un objectif précis pour la réduction des émissions des principaux polluants, CO2 en tête.
Zhou Jian, vice-ministre de l’Environnement, a répété ce refrain récemment à l’occasion du 7ème Forum international de l’environnement et du développement. Il a d’autre part annoncé que le douzième plan ne se contenterait pas d’augmenter les objectifs de réduction des sources de pollution, mais tenterait de résoudre un problème de plus en plus mal perçu par la population : les standards de qualité environnementale trop laxistes.
Des mensonges "à ciel ouvert"
Cela devrait changer si les déclarations de Zhou Jian sont suivies d’actions. Que l’on se rassure, le gouvernement chinois a presque toujours mis en application ses décisions importantes avec la plus grande efficacité. D’ici 2015, la Chine devrait donc être équipée d’un nouvel arsenal de normes plus strictes en ce qui concerne la pollution de l’air, des sols, de l’eau ou la pollution sonore entre autres. Une nouvelle bienvenue, et qui devrait enfin mettre en accord les impressions de chacun avec les chiffres officiels de la pollution.