Onze contrats de concession d’exploitation du pétrole dans la couche dite du “Pré-sel” angolais ont été signés cette semaine à Luanda. BP, Cobalt, Repsol, Total, ENI, Conocophillips et Statoil remportent le filon.
Les multinationales de l’or noir se partagent le filon
Onze contrats de concession d’exploitation du pétrole dans la couche dite du "Pré-sel" angolais ont été signés cette semaine à Luanda, entre la Société Nationale de Combustibles Angolaise (Sonangol) et les compagnies pétrolières qui ont remporté l'appel d'offres, soit BP, Cobalt, Repsol, Total, ENI, Conocophillips et Statoil.
La confirmation de la présence d’hydrocarbures dans la Baie de Kwanza la semaine dernière encourage les autorités angolaises à miser plus que jamais sur le pétrole du "Pré-sel". Le pays entre ainsi dans une ère d’industrie pétrolière. Il a été demandé aux compagnies gagnantes du concours public, et opérant désormais sur les 11 blocs de la couche d'exploitation, un engagement fort et une abnégation dans les études et les recherches. Car de grands défis se présentent.
Le représentant de Total, Jean Michel, affirme que c’est un jour historique pour l’Angola, et ajoute être plein d’espoir quant aux découvertes faites dans cette nouvelle baie. La compagnie française s’est montrée très satisfaite du résultat de l’appel d’offres et des trois blocs qu'elle a obtenus. Total confirme là son statut de plus gros investisseur et opérateur du secteur de la recherche et de la prospection pétrolière en Angola. Pour le président du groupe BP, Marty Morris, cette signature marque une nouvelle ère dans la recherche de bons résultats :
Tout cela a été rendu possible grâce à un effort conjoint des partenaires et au comportement productif de Sonangol.
Le "Pré-sel" est un ensemble de roches sédimentaires sous la couche de sel de la mer, variant entre mille et deux mille mètres de profondeur. Il se forme dans l’Atlantique Sud dans des conditions paléogéographiques particulières.