Un laboratoire néo-zélandais infiltre le marché de l’énergie propre en Chine grâce à un microbe de son invention.
Les microbes s’en prennent à la pollution chinoise
Un laboratoire néo-zélandais infiltre le marché de l’énergie propre en Chine grâce à un microbe de son invention.
Lanza-Tech, une compagnie de biotechnologie en Nouvelle-Zélande est sur le point d’utiliser son brevet de technologie microbienne pour changer en éthanol les produits dérivés de la production de charbon Henan Coal and Chemical Industrial Corporation en Chine, par un procédé de fermentation.
Cet éthanol, créé grâce à une bactérie utilisant les gaz produits par l’extraction minière comme source de carbone, est utilisable pour la production de biocarburant.
En général, les procédés de fermentation utilisent le sucre comme source de carbone, ce qui implique des sols sur lesquels cultiver ce sucre, surcoût auquel s’ajoute la nécessité d’infrastructures adaptées. Ici, il suffit d’installer la technologie sur le site qui produit déjà de quoi alimenter la bactérie.
Le microbe créé est sans risque, validé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Le protocole d’entente avec la Chine vient d’être signé et le laboratoire néo-zélandais espère ouvrir un site de démonstration d’ici un an et atteindre une production commerciale en 2013.
Pour la direction de LanzaTech, ce partenariat atteste de la volonté de la Chine à s’investir dans les énergies propres.