« Nous ne nous noyons pas, nous nous battons » ont déclaré les jeunes du collectif 350.org Pacific à l’occasion de leur récente journée de lutte contre les changements climatiques. Sous le nom de Guerriers du Pacifique, des jeunes issus de quatorze pays insulaires ont appelé à une responsabilisation des grands émetteurs de carbone.
Les jeunes des îles du pacifique en guerre contre les émetteurs de carbone
« Nous ne nous noyons pas, nous nous battons » ont déclaré les jeunes du collectif 350.org Pacific à l’occasion de leur récente journée de lutte contre les changements climatiques. Sous le nom de Guerriers du Pacifique, des jeunes issus de quatorze pays insulaires ont appelé à une responsabilisation des grands émetteurs de carbone.
Des guerriers et non de simples victimes
Désireux de montrer le visage humain des changements climatiques tout en refusant de continuer à se présenter comme des victimes, les jeunes activistes océaniens du groupe 350.org ont mené leur journée de protestation en invoquant des chants et danses de guerre traditionnels. « C’est leurs charbon, pétrole et gaz contre notre avenir. Ils ne peuvent pas coexister. Et c’est notre avenir qui doit vaincre », déclarait le porte-parole Mikaele Maiava à la veille de la manifestation.
Les jeunes Océaniens appellent les grands émetteurs de carbone à prendre des mesures face aux incidences des changements climatiques sur les communautés insulaires du Pacifique. « Nous ne voulons pas qu’ils nous aident simplement en matière de financement. Nous voulons véritablement qu’ils réduisent leur taux d’émissions », explique Maiava.
En guerre contre les énergies fossiles
La campagne de protestation est centrée sur les énergies fossiles, qui représentent la source de gaz à effet de serre la plus importante. A cet égard, Maiava note que son pays, Tokelau, a éteint ses derniers générateurs fonctionnant au diésel en octobre 2012. « A leur place, nous avons mis en route nos centrales solaires, faisant de Tokelau le premier pays au monde à utiliser 100% d’énergie renouvelable », a-t-il déclaré.