Les jardins verticaux apparaissent dans toutes les villes comme étendard de la cause écologique mais les opinions sont partagées : cela dépasse-t-il la simple mode architecturale pour un bienfait prouvé pour l’environnement ?
Les jardins verticaux, un bon pari?
Les jardins verticaux apparaissent dans toutes les villes comme étendard de la cause écologique mais les opinions sont partagées : cela dépasse-t-il la simple mode architecturale et est-ce alors un bienfait avéré pour l’environnement ?
Ces jardins poussent partout sur les musées, les aéroports et autres immeubles, sur des surfaces toujours plus grandes (jusqu’à six fois la taille d’un terrain de tennis sur un hôtel de luxe au Chili) et soulèvent des questions sur leur raison d’être.
Si le jardin est bien conçu, il peut effectivement réduire les coûts de chauffage et de climatisation, sans atteindre cependant les prouesses d’un jardin de toit. Les matériaux nécessaires à l’installation sont aussi plus coûteux que ceux des toits. De plus, la pluie n’imprègne pas aussi bien les surfaces verticales que les toits et il faut donc ajouter un système d’irrigation complexe. La plupart des architectes essayent toutefois d’utiliser de l’eau recyclée et des plantes de la région pour limiter la consommation d’eau.
Selon George Irwin, PDG de Green Living Technology, à l’origine du jardin gigantesque au Chili, les clients ne pensent pas à l’environnement en commandant une façade, mais plutôt au coup marketing : personne ne voit votre toit mais tout le monde peut voir la façade d’un immeuble.
Tous les architectes s’accordent sur les contraintes d’entretien de ces jardins : ce ne sont pas de simples bâtiments, il faut plutôt les voir comme un animal domestique, qui demande beaucoup d’attention !