Les retards, la lenteur des déplacements en transports publics ainsi que le peu de mesures dissuasives pour limiter l’usage de l’automobile sont les principales causes de la préférence des Lisboètes pour la voiture.
Les habitants de Lisbonne préfèrent la voiture
Les retards, la lenteur des déplacements en transports publics ainsi que le peu de mesures dissuasives pour limiter l'usage de l'automobile sont les principales causes de la préférence des Lisboètes pour la voiture.
Les associations d'usagers des transports publics dénoncent le manque de coordination des politiques de transport. L'Autorité Métropolitaine des Transports de Lisbonne (AMTL) répond, par la voix de son Président, qu'un an après sa création, son pouvoir n'est encore que symbolique. En effet, le processus de transfert de compétences de l'Institut de Mobilité et des Transports n'a pas encore été réalisé. Sur le papier, la nouvelle Autorité dispose de prérogatives, mais concrètement, son action est encore quasi inexistante.
Alors que les autres capitales européennes enregistrent de bons résultats dans la restriction du transport individuel, Lisbonne n'a pas encore attribué les moyens financiers et le pouvoir politique nécessaires pour implanter un véritable projet en faveur des transports en commun.
Une étude a montré qu'une famille de la zone Sud de la ville économise de 10 à 20 euros si, au lieu d'acheter un pass intermodal (incluant plusieurs modes de transports publics), elle continue à utiliser la voiture pour se rendre sur le lieu de travail.
Manuel João Ramos, de l'Association des Citoyens en Voiture, cite le manque de couloirs de bus et le bas prix des parkings du centre ville comme principaux facteurs jouant contre l'utilisation du transport public. Selon lui, les parkings devraient être plus chers dans le centre et gratuits en périphérie de la ville.
ionline.pt