Les lignes de train sont prises d’assaut depuis la prise de conscience de l’impact des trajets aériens sur le climat.
Un nombre croissant d'Européens échangent leurs trajets en avion pour les voyages en train de nuit afin de réduire leur empreinte carbone. Connu sous le nom de « flygskam » (« honte du vol » en suédois), le mouvement populaire a commencé en Suède il y a environ un an et a depuis pris de l'ampleur dans toute l'Europe.
Selon une enquête de la banque suisse UBS, 1 voyageur sur 5 a réduit le nombre de vols qu'il a pris au cours de la dernière année en raison de son impact sur le climat.
Plusieurs personnes militent notamment pour le retour du train de nuit sur les rails européens, comme Eric Hoa, un ingénieur français âgé de 37 ans, qui fait partie d'un nombre croissant d'Européens prenant des trains de nuit pour réduire leur empreinte carbone.
L’essor est peut-être dû en partie à la couverture internationale de la militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg, âgée de 16 ans, qui s’est rendue en voilier au Sommet de l’action des Nations Unies pour le climat à New York en septembre, avant de faire chemin inverse pour participer à la COP25 qui se tient actuellement à Madrid.
Le principal opérateur ferroviaire suédois, Snalltaget, a déclaré que les ventes avaient augmenté de 20% au cours des six premiers mois de 2019. Les vols au départ de la Suède ont quant à eux diminué de 4%.