Le gouvernement a désigné une usine Airbus de Toulouse pour révéler sa feuille de conduite concernant la conversion du milieu aéronautique au biocarburant.
Le kérosène fossile n’a pas le vent en poupe et l’aéronautique aussi doit participer à l’effort collectif en ce qui concerne notre planète. C’est ce qui a été transmis dans le message délivré par Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, et son secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, ce lundi dans une l’usine d’assemblage de l'A350 d’Airbus à Toulouse,.
À Toulouse, les deux représentants du gouvernement ont détaillé leur projet pour une aviation plus écolo. Elle prévoit notamment une trajectoire de substitution à court terme du kérosène fossile par des biocarburants durables, de 2 % en 2025, et de 5 % en 2030 ».
Créer un biocarburant français
Dans un secteur qui n’a que trop peu d’alternatives énergétiques, dès fin 2017, une réflexion autour de ce sujet a été mise en place, notamment avec des industriels comme Air France, Airbus, Safran, Total et Suez Environnement, afin de créer et développer une filière française de production de biocarburants aéronautiques.
L’étape annoncée ce lundi doit rendre le projet opérationnel. Le ministère dévoile donc le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) afin d’identifier les projets d’investissement dans des unités de production de biocarburants aéronautiques durables. Ce n’est donc pas prévu pour tout de suite, il faudra s’armer de patience.